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Circulation routière

Béjaïa étouffe

La réalisation de trémies ou de nouvelles routes est devenue une urgence vitale pour la ville.

Pour réduire le phénomène récurrent des bouchons, la ville de Béjaïa est dans le besoin de projets de trémies et de routes de déviation.
La circulation automobile est problématique à Béjaïa, notamment lors des heures de pointe.
«Le matin, il faut 30 minutes pour entrer dans la ville de Béjaïa», souligne un résident au nouveau pôle urbain Ighzer Ouzarif, récemment baptisé « Lala Fatma N’soumer ». Cet habitant dont les enfants sont encore scolarisés en ville où il travaille lui aussi et son épouse, se plaint des embouteillages qui se forment à l’entrée de Bir Slam. « Si l’État ne réagit pas au plus vite, le problème va s’amplifier davantage à l’avenir», ajoute un automobiliste d’El-Kseur. Et d’enchaîner : «Qu’attendent les autorités pour relier cette cité par d’autres accès.
De fil en aiguille, il citera quelques projets structurants mis aux oubliettes. Plus explicite, son compagnon cite le projet de liaison routière entre la RN°12 et la RN°24 via Sidi-Boudrahem, le nouveau pôle urbain. La liaison RN°12/RN°24 sur un linéaire de 20,5km, prendra origine au niveau de la RN12 ( Bir Slam ) à la sortie ouest de la ville de Béjaïa et prend fin au point de jonction du CW34 avec la RN24 (embranchement [Boulimat - Amtik n’tafath]). L’étude de ce projet a été achevée en 2012.
La réalisation de cette liaison permettra le désenclavement d’un grand territoire Sidi-Boudrahem qui accueille déjà de nouveaux habitants. Il en est de même pour le contournement du centre-ville de Béjaïa qui est en état de saturation vers la côte ouest considérée comme un pôle touristique attractif à promouvoir. Il va de soi du désencombrement du carrefour d’Aâmriw.
Un autre suggère la réalisation d’une trémie au niveau du rond-point Bir Slam à la sortie ouest de la ville de Béjaïa, la meilleure solution à même de fluidifier la circulation, estime-t-il. Au niveau de l’entrée est de la ville de Béjaïa, l’autre goulot, la situation ne s’est guère améliorée, et ce, malgré le réaménagement apporté au carrefour d’Iryahen en juillet dernier, qui mérite plus d’un réaménagement mais plutôt la réalisation d’une trémie ou d’un pont aérien est vivement recommandée. Or, la véritable solution réside dans la réalisation de projets de téléphérique qui réduira considérablement le recours au déplacement par la route. Avec ces équipements, le recours au transport routier se réduira. L
a ville de Béjaïa sera équipée de trois lignes de téléphérique.
La première ligne assurera la liaison entre la Brise de mer et le mont Gouraya.
La deuxième ligne est prévue pour relier le centre-ville au quartier Sidi Ahmed, situé sur les hauteurs de Béjaïa. Ce quartier densément peuplé souffre d’un manque de transport, notamment en raison des routes étroites. Quant à la troisième et dernière ligne, elle reliera le centre-ville au nouveau pôle urbain de Sidi Boudraham, comme l’a-t-on précisé. Initialement gelé en raison de la crise financière qui a touché le pays entre 2014 et 2021, le projet d’installation d’un téléphérique à Béjaïa a été relancé en décembre 2022. La gestion de ce moyen de transport sera confiée à l’Entreprè_ççè_ise du métro d’Alger (EMA). Il est à noter que les élus locaux et les parlementaires de la wilaya de Béjaïa ont régulièrement appelé le gouvernement à inclure la réalisation de lignes de téléphérique pour le bénéfice de la wilaya de Béjaïa.

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