L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Concentration des entreprises en Algérie

Béjaïa à la 8e place

Le conférencier réitérera «l’impératif d’un changement structurel en misant sur le développement de l’industrie de transformation.

Le Front des forces socialistes (le F.F.S.), cellule de Béjaïa tente d’animer la scène politique locale en organisant samedi, une conférence-débat à la Maison de la culture Taous Amrouche. Animée par le docteur Rabah Tarmoul, enseignant-chercheur à l’université de Béjaïa, cette réunion avait pour thème :
« Défis et perspectives de l’économie algérienne ». Cet événement a été l’occasion d’échanges sur les enjeux économiques et l’enrichissement des discussions autour des solutions à mettre en œuvre pour favoriser le développement économique et social de notre pays.
Cette sortie politico-économique a coïncidé avec la dernière déclaration du ministre du Commerce Zitouni, qui s’exprimait sur la concentration géographique des entreprises économiques, au nombre de plus de 1,65 million dans le pays, classant la wilaya de Béjaïa parmi les huit premières régions du pays à être dotée d’un tissu économique important. Béjaïa arrive derrière sept autres wilayas, avec 3, 55 %. Il s’agit d’Alger, Oran, Sétif, Blida, Tizi Ouzou, Constantine, Boumerdès et Béjaïa. En détail, les chiffres donnent la wilaya d’Alger en tête du classement, abritant 17,26 % du tissu économique productif. Elle est suivie d’Oran (6,79 %), Sétif (6,13 %), Blida (4,37 %), Tizi Ouzou (4,26 %), Constantine (3,85 %), Boumerdès (3,70 %) et Béjaïa (3,55 %).
Lors de la conférence –débat menée samedi à Béjaïa, l’invité du FFS a estimé que « les défis économiques s’articulent présentement autour de la création d’emplois durables, décents et bien rémunérés, et la diversification des sources de richesse, en dehors des hydrocarbures ». Poursuivant son analyse le docteur Tarmoul a plaidé pour « un changement structurel », tout en reconnaissant que «les efforts actuels des pouvoirs publics sont positifs, à court terme, pour relever le pouvoir d’achat des citoyens et créer de l’emploi dans les administrations mais, note-t-il, « les secteurs qui conduisent véritablement l’économie se déclinent dans les hydrocarbures, le commerce, les transports, la communication et le Btph, qui reste subventionné par l’État ne peuvent donc pas conduire, à long terme, l’économie ». Il réitérera une nouvelle fois « l’impératif d’un changement structurel qui passe par le développement de l’industrie de transformation, dont la création de l’emploi et de la productivité est importante », notant au passage les mégaprojets de l’État, dont l’exploitation minière ». À ce titre, la wilaya est, évidemment, bien placée pour contribuer au renforcement du tissu économique, avec un port très actif qui connaît présentement une extension à même de le maintenir à la 2e place au niveau national. Le dédoublement de la voie ferrée, la pénétrante autoroutière sont autant de projets qui concourent à l’enrichissement du tissu économique local, notamment dans le secteur de la transformation dont l’expérience locale n’est plus à démontrer. C’était autour de toutes ces questions que les débats ont tourné en cette après-midi. Le Front des forces socialistes aura réussi le temps d’un après-midi à sortir la région de sa torpeur politique. Une initiative qui en appelle d’autres. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours