L'Expression

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MUSTAPHA LAHBIRI, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA PROTECTION CIVILE

Au secours mon colonel!

Cette institution a gagné ses galons sur des terrains de feux, des torrents de pluie, de neige et d'asphalte imbibé de sang.

Le geste lent d'un semeur, le regard brun et la silhouette longiligne, le colonel Mustapha Lahbiri est planté au coeur de la Protection civile algérienne. Depuis ces quinze dernières années au moins, on ne peut pas parler de l'un sans évoquer l'autre. Son nom a épousé les couleurs de cette institution devenue une fierté nationale parce qu'elle a gagné ses galons sur les terrains des opérations et quels terrains: ceux des feux, des torrents de pluie, de flocons paralysants de neige et souvent du sang imbibant l'asphalte des routes.
La voix un peu terne, la parole rare, cet ancien officier supérieur de la Wilaya V historique, préfère surtout écouter et mieux scruter avec ses yeux pétillants comme du champagne de haute qualité. Adulé pour sa simplicité, aimé pour sa disponibilité, Lahbiri est un homme affable, qui est toujours aux petits soins avec ses éléments. «Un vrai pompier qui servira convenablement la communauté est celui qui est à l'aise, qui ne manque de rien.» Telle est la philosophie du colonel Lahbiri. «Grâce à lui, l'Etat ne nous refuse rien», témoigne fièrement un des agents. En matériel, en ressources humaines et en qualité de formation, la Protection civile algérienne impressionne, fait honneur et porte haut l'emblème national. «Cette époque où les palladiums et les blousons des autres structures de secours nous impressionnaient est révolue. Dans les diférentes missions de secours que nous avons eu à mener au plan international, ce sont nos équipements qui éblouissent, nos éléments qui séduisent et notre emblème national qui se hisse toujours plus haut», témoigne un officier. Infatigable et jovial, Labhiri a imprimé à ce fleuron national le sens de l'altruisme, de l'abnégation et du sacrifice. D'un embryon de la protection fait d'une équipe de secours aux moyens et aux notions rudimentaires au lendemain de l'indépendance, la Protection civile est devenue aujourd'hui une vraie institution qui force le respect par sa rigueur, son sérieux et sa stabilité. Ce sont près de 70.000 agents aux premières lignes du risque prêts à répondre aux appels de détresse. Ils sont dotés de moyens qui leur permettent de répondre à toutes les situations d'urgence en créant des équipes spécialisées allant des colonnes mobiles, des équipes cynophiles, des médecins de catastrophes aux plongées subaquatiques jusqu'au groupement aérien avec des équipes de 20 pilotes d'hélicoptère. Cette organisation a permis la création de détachements de renfort et de première intervention (Drpi), dans les 48 wilayas. C'est aussi une équipe spécialisée dans les accidents technologiques, notamment les accidents dus aux radiations et les accidents chimiques. Ce travail de fond a été entamé depuis 10 ans par la direction générale de la Protection civile sous l'inspiration de son patron le colonel Lahbiri. On ne s'arrête pas en si bon chemin, la Protection civile ambitionne d'inculquer le bon réflexe à tous les Algériens. Une initiative d'une très grande portée dans un pays en proie aux catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre et les inondations. Professionnels, aguerris, les éléments de la Protection civile font aujourd'hui la fierté du pays pour avoir hissé le drapeau national dans plusieurs pays pour des missions de secours et humanitaires.

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