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Il a dévoilé les grandes axes de son programme

Arkab veut accélérer la cadence

La loi 19/13 sur les hydrocarbures a permis à l'Algérie d'occuper une place importante dans la production des hydrocarbures.

Se trouvant au coeur de la relance économique et de la transition énergétique, le ministère de l'Energie et des Mines, semble être en phase de finaliser les Plan d'action et programmes de développement, afin de conférer au secteur des hydrocarbures une dimension nouvelle, engagée dans le principe de la transformation et de la valorisation des richesses. A ce titre, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab a précisé, lors de son passage, hier, sur les ondes de la Chaîne 1, que «le Plan d'action du secteur s'articule autour de cinq axes et objectifs essentiels, à savoir, la sécurité énergétique, la production minière, la contribution à travers la production des hydrocarbures et le financement des projets nationaux, relevant les taux de l'intégration nationale en vue de réduire la facture des importations et la réussite de la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables». Sur cette base, les priorités du secteur, selon le ministre, s'établissent autour du renforcement des partenariats efficaces pour concrétiser ces objectifs, expliquant que «la loi 19/13 sur les hydrocarbures a permis à l'Algérie d'occuper une place importante dans la production des hydrocarbures, et d'attirer les grandes compagnies internationales, à travers les possibilités énormes de l'Algérie, et un standard international propice à développer et améliorer l'activité hydrocarbure. A ce titre, plusieurs projets sont en discussion avec ces compagnies, en matière d'intensification de la production, du transport et de la transformation des hydrocarbures». Revenant sur l'approvisionnement de l'Europe en gaz algérien, le ministre, a tenu à rappeler les grandes capacités de l'Algérie et de Sonatrach en matière de production et de maîtrise du management, qui lui ont permis de se positionner à la 1ère place en Afrique, précisant, «que tous les contrats avec nos partenaires européens sont honorés et respectés, et elle demeure le partenaire le plus sûr dans ce domaine, avec une capacité de 8 milliards de m3, à travers Medgaz, qui atteindra le volume de
10,6 milliards de m3 de gaz acheminés vers nos partenaires européens». Des volumes qui sont appelés à augmenter avec la concrétisation d'autres contrats en cours avec le Nigeria et le Niger, à travers le grand projet du gazoduc saharien. Interrogé sur le développement de l'exploration et d'exploitation minières, le ministre de l'Energie a été, on ne peut plus clair, en affirmant que l'exploitation minière en Algérie est faible, tenant compte de toutes les potentialités qu'elle renferme. Il s'agit, pour relancer cette activité, d'éradiquer les freins et les obstacles qui impactent négativement l'attractivité de ce domaine en l'occurrence, «revoir la loi sur la révision minière pour combler les vides et permettre une meilleure attractivité. Ensuite, il est important de se focaliser sur les matières à grande valeur ajoutée, tels que le projet de l'acier à Ghar Djebilet, du phosphate à Tébessa, le zinc et le plomb à Béjaïa, où nos partenaires seront connus d'ici la fin de l'année». Dans le même sillage, le ministre est longuement revenu sur le volet de la transformation des produits miniers, insistant sur le fait, que cette orientation, demeure l'objectif de cette dynamique nouvelle qui se base sur «le développement et l'élargissement du domaine minier à travers une activité intense, incluant 26 projets concernant 36 wilayas, de façon à attirer l'investisseur algérien sur un volume important de projets qui accompagnent les grandes réalisations structurantes». 

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