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Le Salon de l'eau ouvre ses portes

À l'ombre du stress hydrique

L'impressionnante découverte des sigles et des appellations dans le secteur de l'eau, à la faveur de cette manifestation, est assez déconcertante pour le visiteur.

Le secteur de l'eau, celui des mines et des carrières étaient dans tous leurs états, hier, à la faveur de l'inauguration du 18ème Salon International des Équipements, des Technologies et des Services de l'Eau (Siee-Pollutec) à la Safex-Pins maritimes (Pavillons U et S). Pas moins de quatre ministres étaient au rendez-vous de cette manifestation qui se voulait être une fenêtre sur la situation globale de ces secteurs réunis. En plus du ministre de l'Hydraulique, M. Taha Derbal, la cérémonie d'ouverture a également vu la présence du ministre de l'Industrie et de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, la ministre de l'Environnement et des Énergies renouvelables Fazia Dahleb, ainsi que le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni. Un fait qui a, quelque peu, compliqué le travail des journalistes, confrontés à un cordon sécuritaire dense et des protocoles encombrants. Au final, la visite des quatre ministres dans différents stands aura permis d'ouvrir des brèches de discussions inachevées, cependant, autour de points relatifs à la situation globale des ressources hydriques en Algérie, à l'orée d'une saison qui s'annonce doublement sèche. Dans ce contexte, il convient de rappeler que le taux de remplissage des barrages n'a pas dépassé les 30.5%, à travers l'ensemble du territoire national.
La situation de stress hydrique se confirme, de plus en plus, malgré les toutes récentes averses, qui n'auront pas été profitables pour l'ensemble des barrages et retenues collinaires du pays. Seul le barrage de Tébessa, qui était déjà plein, a bénéficié de cette pluviométrie récente. Ce sont les déclarations du directeur général de l'Agence nationale des barrages et transferts Anbt, qui a qualifié de négligeables, les quantités des dernières averses sur certaines régions du territoire national. «Quand vous avez des barrages à sec pendant plus de deux à quatre années, pour certains, de telles averses n'ont aucun effet sur l'emmagasinement de l'eau», renchérit-t-il. Pour le ministre des Ressources en eau, «cette manifestation aura été un espace pour les différents acteurs et intervenants dans le secteur...», dira-t-il estimant que «pareilles manifestations constituent une aubaine pour l'amélioration du service public». Cependant, les autres ministres n'ont pas tari de remarques, ni d'observations à l'égard de certains responsables et exposants, pour faire valoir certaines idées et correctifs. C'est le cas pour ce qui est de la production de tubes Pehd-Gros diamètre, qui a fait face à l'insistance du ministre de l'Industrie et celle du ministre de l'Environnement quant à apposer une empreinte verte dans le choix des matériaux utilisés dans la réalisation de ces tubes. Les efforts de Cosider ont été, toutefois, salués par le ministre de l'Industrie qui a exhorté ses responsables à persévérer et à continuer dans cette lignée. Les visites guidées des ministres ont eu pour cibles les quatre agences (Seor, Ade, Seaal et Seac) chargées de la gestion de l'eau, à travers le territoire national. Les offices d'assainissement, de traitement et de recyclage des eaux usées, ainsi que les offices d'irrigation, etc... ont été au centre d'intérêt de la visite ministérielle. Une fois de plus, l'impressionnante découverte des sigles et des appellations, à la faveur de cette manifestation, est assez déconcertante pour le visiteur. Il s'agit d'un ensemble d'outils et d'instruments entre les mains des responsables du secteur, mais qui ne semblent pas profiter à un essor profitable aux ressources en eau. Une panoplie de sigles dont Agire, école de management en eau Esmre, Inpe pour le perfectionnement de l'équipement, Onid, Nef, etc. sans compter les boîtes et sociétés privées dont les domaines d'intervention sont aussi riches que profitables à une coordination intersectorielle. Des outils et structures qui semblent évoluer, davantage en électrons libres, qu'en tant qu'entités interactionnelles. Pour ce qui est du secteur minier, la délégation ministérielle a eu à visiter les différents stands installés, dont à priori, l'institut de géologie ou encore l'agence nationale des mines, sans compter le prestigieux groupe Cosider, présent avec ses différentes filiales. La présence de sociétés privées algériennes dont Chiali et Amyr a également rehaussé cette manifestation.

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