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À l'horizon 2030

35% des Algériens boiront de l'eau de mer

Il est prévu l'implantation de stations de dessalement de l'eau de mer dans les 14 wilayas situées sur la bande côtière du pays où se concentrent 95% de la population.

Ils sont 18% d'Algériens à être alimentés en eau potable provenant des usines de dessalement. Ce taux atteindra allègrement les 35% en 2030, parallèlement à l'augmentation des unités de dessalement de l'eau marine qui rentreront en service. C'est ce qu'a indiqué Lynda Boutekrabt, directrice de l'École nationale supérieure des sciences de la mer, sur les ondes de la Radio nationale Alger chaîne 3. Intervenant dans l'émission L'invité de la rédaction de Souhila El Hachemi, Lynda Boutekrabt a largement abordé le thème de la sécurité hydrique et a précisé que les 13 stations de dessalement de l'eau de mer produisent 2,3 milliards de m3/an. «Le gouvernement vient d'annoncer la réalisation de cinq nouvelles stations dont deux sont déjà livrées et trois sont en cours d'installation. La mer sera pourvoyeuse de ressources halieutiques ce qui contribuera grandement à la sécurité alimentaire du pays», a-t-elle par ailleurs fait savoir, en abordant le thème de l'économie bleue. «La mer est pourvoyeuses de ressources, grâce à elle nous allons pouvoir répondre aux trois priorités nationales que sont la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et la sécurité sanitaire, à condition de garder le cap sur l'écologie», a-t-elle poursuivi. Rappelons que l'Algérie déploie un nouveau plan d'urgence permettant de doter l'ensemble des wilayas côtières d'une station de dessalement d'eau de mer. Ce dernier a été, rappelons-le annoncé par le ministre des Énergies et des Mines, Mohamed Arkab. Ce plan prévoit, dans sa première phase, la réalisation d'une station de dessalement de l'eau de mer d'une capacité de 250000 m3/j dans la capitale, soit à Alger-Ouest, une autre à Cap Djinet de 400000 m3/j et une troisième station à El Tarf de 250000 m3/j, avait précisé le ministre. D'autres projets «sont en phase d'étude» et concerneront les wilayas d'Oran, Mostaganem, Jijel, Skikda, Béjaïa et Tizi Ouzou, dans le cadre de ce plan, a assuré Mohamed Arkab, affirmant que chaque wilaya du littoral national aura sa station de dessalement. Ces stations permettraient de «contribuer à l'alimentation en eau potable des habitants de ces régions et pallier la raréfaction des eaux superficielles induite par les changements climatiques», a-t-il expliqué. Notons que les trois stations de dessalement; celle de Bordj El Kiffan, celle d'El Marsa, à l'est de la capitale ainsi que celle de Corso, dans la wilaya de Boumerdès, permettent de réduire de 72% le recours aux eaux superficielles dans la capitale, avait de son côté affirmé le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni.
La stratégie du secteur, à moyen terme, prévoit l'implantation de stations de dessalement de l'eau de mer dans les 14 wilayas situées sur la bande côtière du pays où se concentrent 95% de la population. Selon Karim Hasni, ces stations permettront d'alimenter les régions situées à 150 km du littoral, vers l'intérieur du pays, afin d'en faire bénéficier les wilayas des Hauts- Plateaux.

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