Selon l'ANIE
32 prétendants dans la course
La liste définitive des candidats sera annoncée le 27 juillet en cours.
C'est le compte à rebours pour les partis politiques et autres candidats indépendants concernés par l'élection présidentielle du 7 septembre prochain. Plus que deux mois nous séparent du jour J, et pour les prétendants, c'est la dernière ligne droite qui est engagée.
D'autant plus qu'il ne reste plus que onze jours pour l'expiration du délai de dépôt des dossiers de candidature. En prévision de cette échéance, l'Autorité nationale indépendante des élections s'est adressée aux prétendants auxquels elle a rappelé que jeudi 18 juillet 2024, à minuit, est le dernier délai pour le dépôt des déclarations de candidature auprès du président de l'Autorité nationale. A l'approche de ce délai, c'est l'activité partisane en lien avec l'échéance présidentielle qui s'accélère. C'est ce que confirme la multitude d'actions politiques enregistrées ce week-end au lendemain de la célébration du 62e anniversaire de l'Indépendance. En effet, les formations politiques se livrent, jour après jour, à une véritable course contre la montre en mobilisant davantage leurs militants et structures dans ce qui marque une intensification de l'action politique. L'autorité de Mohamed Charfi, qui demeure à l'écoute des prétendants, notamment dans ce qui a trait à la légalisation des documents des souscriptions individuelles de parrainage, a indiqué avoir enregistré 32 déclarations de candidature. Si ce chiffre peut, selon toute vraisemblance, augmenter dans les prochains jours, rien ne garantit la validation de ce nombre important de dossiers.
Particulièrement quand on mesure les difficultés que rencontrent les staffs des candidats dans la collecte des signatures au vu de la méfiance qu'expriment les citoyens à l'égard de l'action politique. Certaines formations politiques, à l'image du MSP et du FFS, ont procédé, dans ce sens, à l'installation de nouvelles entités composées de leurs jeunes militants. Ces deux partis, présents dans les assemblées élues, comptent s'appuyer sur cette catégorie sociale pour mener la campagne électorale de leurs candidats respectifs. C'est dire combien les partis ont du pain sur la planche pour s'imposer sur le terrain et susciter des adhésions auprès de la société. C'est manifestement le dur exerce auquel s'adonnent l'ensemble des partis depuis la convocation du corps électoral, le 8 juin dernier, qui a sonné le regain de l'activité partisane. Cette dernière a été d'ailleurs marquée par la constitution de trois alliances dont deux ont exprimé leur disponibilité à accompagner la candidature du président Tebboune dans le cas où il déciderait de briguer un second mandat. A noter qu'une fois expirés les délais de dépôt de dossiers des prétendants, l'Autorité nationale indépendante des élections examinera les dossiers de candidature, et ce, jusqu'au 27 juillet, date à laquelle sera annoncée la liste définitive des candidats dont les dossiers de candidature à l'élection présidentielle ont été acceptés. Et ce n'est qu'à partir de cette étape que seront connus les acteurs qui disputeront la confiance des électeurs pour un mandat présidentiel. La cartographie annonce cependant la probable présence de quatre candidats au nom de leurs partis politiques. Il s'agit de Louisa Hanoune (PT), Youcef Aouchiche (FFS), Abdelaali Hassani Cherif (MSP) et Zoubida Assoul (UCP). Belkacem Sahli postule, lui, au nom de l'alliance électorale Stabilité et Réforme.