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VIANDE IMPORTÉE

260 tonnes écoulées à Oran

Les blouses rouges n’ont jamais eu l’audace de dénoncer l’abattage clandestin qui s’exerce dans les communes de Hassi Ben Okba, Hassi Bounif, Hassi Ameur, là est toute la question.

La commercialisation de la viande importée d´Inde est à son comble après que plusieurs embûches eurent été mises à plat au regard du bouclier religieux. Tous les ménages se sont rabattus sur cette viande malgré le sévère discrédit qui ne cesse de tomber sur elle. Les bilans de la première quinzaine du Ramadhan sont plus que révélateurs.
Sur les 468 tonnes, revenant de droit à l´ouest du pays, une quantité de 260 tonnes, soit plus de 50%, ont été écoulées dans les marchés de la wilaya d´Oran. La demande est accrue à telle enseigne que les responsables en charge des importations de cette viande viennent d´annoncer l´arrivage, dimanche, de 350 autres tonnes dont 200 seront commercialisées dans la wilaya d´Oran.
Une quarantaine de distributeurs, dont une douzaine établie à Oran, alimenteront les 15 points de vente ouverts un peu partout dans l´Oranie. Ainsi donc, la demande n´a connu aucune baisse depuis l´atterrissage de cette viande sur le sol d´Oran malgré la disgrâce portée sur sa qualité. Le mobile est d´ordre compétitif et commercial, tandis que les bouchers d´Oran sont désignés comme étant à l´origine de la désinformation qui circule depuis l´annonce des importations de la viande de l´Inde. «Ce sont plusieurs bouchers qui tentent, tant bien que mal, de maudire l´appoint salutaire apporté par les services étatiques en autorisant l´importation de cette viande», ont indiqué plusieurs responsables très au fait du dossier. Et d´ajouter: «Ces blouses rouges qui exercent pendant de longues années le métier de boucher, n´ont jamais eu un jour l´audace de dénoncer et discréditer l´abattage clandestin qui s´exerce dans les communes de Hassi Ben Okba, Hassi Bounif, Hassi Ameur, etc. Là est toute la question accablante qui mérite une sérieuse réflexion. La fin justifie les moyens tandis que la volonté de dominer semble motiver davantage certains bouchers à user et abuser de leur profession et bafouer les règles déontologiques de leur métier, quitte à faire la grande gueule», déplore-t-on au niveau des services vétérinaires d´Oran. Alors que la viande importée continue à dominer, les prix de la viande fraîche flambent toujours.
En effet, les prix des steak et beefsteaks qui constituent les sept péchés de la cocote oranaise, sont fixés à 1300 dinars/kg tandis que la viande ordinaire oscille entre 900 et 1200 dinars/kg.
Le foie et le coeur frais sont intouchables tandis que les tarifs de la viande hachée se situent entre 600 et 800 dinars/kg. Idem pour le boyau. Ses prix fixés entre 300 et 400 dinars, ne semblent pas près de connaître du recul étant donné qu´il constitue la matière principale pour la conception du célèbre plat traditionnel connu dans toute la région, el osbane.
Le poulet vidé garde toujours ses plumes, tournant entre 350 et 400 dinars/kg alors que le poulet rôti est vendu selon le calibre à des prix variant entre 600 et 700 dinars l´unité. Les faibles bourses se rabattent, quant à elles, le poulet congelé dont le prix est de 250 dinars/kg. Le poisson, principalement la sardine, est vendue au plus haut niveau, 350 dinars/kg.

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