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Accusé de tentative d’homicide

12 années requises contre le «faux prophète»

Lors de son procès, le mis en cause a déclaré qu’il n’était pas « en possession de ses facultés mentales».

Le procureur de la cour d'appel d'Oran a requis une peine de 12 années de prison ferme contre un trentenaire accusé de tentative d'homicide volontaire perpétrée contre un sexagénaire, retraité de son état, du port de l'entreprise portuaire d'Oran. Le mis en cause lui a asséné huit coups de couteau dans plusieurs parties de son corps, lui causant une infirmité de 90 jours. L'accusé a agi de telle sorte en se faisant passer pour «le prophète, l'imam El Mehdi, attendu pour le jugement dernier», se prévalant d'être un descendant de l'émir Abdelkader. En attentant à la vie de la victime, le mis en cause a également déclaré avoir «attaqué» la victime car ce dernier «est identique à Houari Boumediene» et qu'il a agi ainsi pour «recouvrer le droit du peuple». Cette histoire, digne des films d'horreur hitchcockiens, a eu lieu en 2019. La victime, était allée à l'époque, à la poste d'Es Seddikia pour retirer sa pension. Ayant constaté une longue file, la même personne a jugé utile de se rendre à la poste de Maraval à bord d'un bus. En descendant à l'arrêt, elle a été surprise par cet homme qui l'a attaquée violement. De prime abord l'accusé l'a étranglé à l'aide d'une corde avant de s'en prendre à sa proie en lui assénant plusieurs coups de coutelas au niveau de la tête, de la nuque, de la poitrine ainsi qu ‘au niveau du foie. La victime, souffrant de plusieurs plaies graves, s'était évanouie sur place, baignant dans une mare de son sang. Elle n'a dû son salut qu'à l'intervention des présents, l'ayant sauvée des mains de son agresseur avant d'alerter les services de police tout en immobilisant, sur place l'agresseur ne lui laissant aucune chance pour prendre la fuite. La victime a pour sa part, été évacuée en urgence vers l'hôpital d'Oran pour y subir deux interventions chirurgicales dont a résulté une infirmité de 90 jours. Lors du procès, le mis en cause a déclaré qu'il n'était pas «en possession de ses facultés mentales», expliquant «avoir parcouru à pied, le trajet Mascara-Oran». Dans une autre affaire qu'elle a traitée, la cour d'appel d'Oran a rendu son verdict en condamnant un trentenaire à 12 années de prison ferme, ce dernier est accusé d'avoir attenter à la vie de son voisin, un policier, en lui assénant quatre coups de couteau dans plusieurs parties de son corps lui ayant valu une infirmité de 60 jours. Cette agression a commencé par une altercation qui a opposé les deux parties, le policier et son voisin auteur de l'agression. Selon l'arrêt de renvoi, cette affaire a été déclenchée en 2020, après que les policiers eurent été alertés par le personnel soignant de l'hôpital Mohamed Seghir Nekkache, les informant qu'une tierce personne a été admise dans leurs services dans un état très grave après avoir été violemment agressée à l'aide d'une arme blanche. L'enquête ouverte a, en un court laps de temps, abouti à l'identification de l'agresseur, suivie de son arrestation et sa mise sous mandat de dépôt après son audition puis son jugement par le tribunal criminel d'Oran. Ce dernier l'a condamné à une peine de 12 ans de prison ferme.

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