L'Expression

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Législatives à Oran

11 Recours rejetés

Il s'agit essentiellement de plusieurs personnes ayant fait, dans leurs carrières politiques, l'objet de poursuites judiciaires.

Il fallait irrévocablement s'y attendre. Le tribunal administratif d'Oran, sis à Es Seddikia, a rejeté 11 recours interjetés par des candidats aux législatives du mois de juin, et dont la candidature a été rejetée auparavant par l'Autorité nationale indépendante des élections, l'Anie d'Oran. Ces postulants sont, selon des sources proches du dossier, «inéligibles» à la candidature en raison de plusieurs causes dont, essentiellement, leur passé entaché, ce dernier a été relevé par les enquêtes d'habilitation menées par les services de sécurité de la wilaya d'Oran. Il s'agit, essentiellement, de plusieurs personnes ayant fait, dans leurs carrières politiques, l'objet de poursuites judiciaires pour des affaires ayant trait à la mauvaise gestion, aux détournements, l'établissement de faux documents comme les faux diplômes, en plus de plusieurs raisons qui n'ont pas été révélées. Alors que leurs dossiers ont été rejetés, ces candidats, dont plusieurs étaient assistés par des avocats, ont pris d'assaut le tribunal administratif estimant pouvoir avoir gain de cause avant de quitter les salles d'audience tous déçus. En dépit des deux sentences infligées à ces postulants à l'Hémicycle de Zighout-Youcef, plusieurs d'entre eux annoncent poursuivre leurs démarches en déposant des appels devant la cour d'Oran. Alors que les dossiers continuent à passer au crible avant la date de clôture de l'étude, prévue pour la journée du 9 mai, les connaisseurs des rouages politiques locaux prédisent plusieurs surprises en faisant état de «l'invalidation sans aucun doute de plusieurs autres dossiers de candidats zélés par la candidature et la hargne à la députation alors que leurs casiers sont noircis d'affaires». «Les enquêtes des services de sécurité sont très méticuleuses», a-t-on indiqué. Spectaculaire est l'étude menée par l'Anie d'Oran, celle-ci n'a pas de cesse d'expédier des notifications à des candidats leur rejetant leurs candidatures. Des formations politiques et des listes composées par des indépendants ont fait l'objet de cette invalidation. Cependant, la même instance, l'Anie, invite les postulants en question à faire valoir leurs droits en recourant à l'arbitrage des instances habilitées comme le stipule la réglementation. Il s'agit essentiellement de plusieurs «gros bonnets» ayant, durant toute leur carrière politique «régné» et pris les commandes au niveau des instances locales, et d'autres ont déjà eu à briguer des mandats de député. D'ailleurs, plusieurs ex-députés ont été stoppés par l'Anie. Jusqu'ici, près de 30 dossiers de prétendants à la candidature ont été invalidés par l'Anie. Il s'agit entre autres d'ex-élus à l'instar d'un certain El Ayachi, l'ancien sénateur Kacha, l'ancien candidat aux dernières sénatoriales Charaka, un élu à l'APC d'Oran, un certain Settaf, et un autre au nom de Boulenfad. Des sources proches de l'Anie indiquent que «le crible se poursuit de plus belle», affirmant que «l'études des dossiers des candidats est rigoureuse». D'ailleurs, ajoute la même source, une liste toute entière comprenant des candidats indépendants a été rejetée. 

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