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Production agricole

10 milliards de dollars de plus-value en 4 ans

La relance du secteur dépend largement de la coopération entre l’administration et les producteurs.

Passant d’une valeur de 25,6 milliards de dollars en 2021, à plus de 35 milliards de dollars, en 2024, la production agricole en Algérie, réalise un bond inédit en un laps de temps très court, affectant le PIB à hauteur de 18%. C’est du moins ce qu’a affirmé le ministre de l’Agriculture, Youcef Chirfa, lors d’une rencontre avec les cadres du secteur. Une avancée extraordinaire, qui témoigne de la pertinence des politiques et des traitements appliqués dans le cadre de la réforme du secteur. Un résultat qui reflète clairement les changements profonds opérés durant cette période en matière de gestion et de fonctionnements, et notamment en matière de recadrages juridiques, de l‘accompagnement et du suivi de l’État pour améliorer les rendements. Il faut dire que le secteur a subi une profonde mutation où les objectifs étaient essentiellement axés sur la diversification des ressources, et le développement des cultures stratégiques pour réduire les effets de l’importation. Une stratégie qui a engendré de nouveaux mécanismes de production appuyée par des mesures de facilitation, notamment en investissement. Ce qui a permis de lancer des chantiers aussi importants que l’élargissement des surfaces cultivables, le développement de nouvelles techniques d’irrigation, et la récupération et de la mise en valeur des terres et les grandes ouvertures de développement des régions duGrand Sud auxquelles s’ajoutent des mesures clés tellles que l’autorisation d’importer des chaînes de production rénovées, et les différentes exonérations fiscales et parafiscales. On ne peut plus clair, les résultats de ces actions sont plus que éloquents , dans la mesure où une évolution de plus de 10 milliards de dollars sur une durée de quatre années, relève de l’exploit.
Un accomplissement qui renseigne sur l’importance du travail effectué par les politiques publiques sur le terrain, dans le cadre du développement local, à travers la mise en place de nouveaux paradigmes visant à améliorer la performance des rendements. À ce titre, Cherfa n’a pas manqué de rappeler que « la relance du secteur dépend largement du travail local avec les producteurs, mettant en avant les plans adoptés par le secteur pour les cultures stratégiques ». Une orientation qui s’est renforcée par les actions intervenant dans le développement des axes clés du secteur, tels que celles dédiées à l’augmentation des capacités de stockage, la régulation du marché de la consommation, la restructuration du réseau des marchés de gros, et l’ouverture des espaces commerciaux pour ne citer que ceux-là. Il n’en demeure pas moins, que le secteur reste dans le besoin de valoriser ces avancées, pour en faire des repères fiables de développement, et des saisies pour atteindre les objectifs fixés. Ces derniers s’articulent autour de l’amélioration de la prise en charge des préoccupations des investisseurs et des agriculteurs, en vue d’intervenir efficacement sur le plan de la disponibilité des produits agricoles à grande consommation, à des prix abordables. Dans ce sillage, il va sans dire que la stabilité des volumes de production et des prix, ouvre des perspectives prometteuses pour le développement des activités à grande valeur ajoutée, telle la transformation agroalimentaire, le transport et la logistique. C’est dire la portée de cette avancée qui s’inscrit comme un argument de croissance indiscutable.

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