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Tribunal de Tipasa/Dans une nouvelle affaire de corruption

10 Ans requis contre «El Boucher»

Kamel Chikhi a contourné la loi pour bénéficier d'une réduction d'impôts. Dans cette affaire, le Trésor public a subi une perte estimée à 15 millions de DA.

Le parquet général près le tribunal de Tipasa a requis, hier, une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 1 million DA, à l'encontre de Kamel Chikhi, dit «El Boucher», accusé principal dans une affaire de corruption. Il a, aussi, requis une peine de 7 ans de prison ferme à l'encontre du notaire (A.H.), assortie, également, d'une amende de 1 million de DA. Deux autres peines de 2 ans de prison ferme assortie d'une amende de 500 000 DA, et de 2 ans de prison ferme assortie d'une amende de 200000 DA, ont été requises, par le représentant du parquet, contre respectivement Ch. A., chef de service chargé de l'enregistrement aux impôts, et A.B.A. inspectrice centrale et cheffe de bureau au niveau du même service. Kamel Chikhi, qui avait fait l'objet d'un mandat de dépôt émis à son encontre par le juge d'instruction près le tribunal de Tipasa, le 15 octobre dernier, est poursuivi dans cette affaire, pour «octroi d'indus avantages». Cette affaire remonte à 2016, lorsque l'accusé Kamel Chikhi a signé, chez un notaire agréé de la ville de Tipasa, un contrat de transfert d'une propriété foncière qu'il détient, sise à Aïn Beniane, à une société à responsabilité limitée (promotion immobilière), dont il était associé et gérant. Kamel Chikhi a bénéficié au titre de ce contrat d'une réduction d'impôts, en ne versant qu'un taux de 1% des taxes, au lieu de 5%, un fait considéré en violation de la législation en vigueur. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête judiciaire en 2018 et engagé des poursuites à son encontre, en application de la loi sur la corruption. Les enquêtes réalisées dans cette affaire ont fait ressortir que le Trésor public a subi une perte estimée à 15 millions de DA. Pour justifier ce tour de passe-passe, Kamel Chikhi a affirmé n'avoir traité «qu'avec le notaire et avoir juste requis l'accélération des procédures. Je suis un homme d'affaires, je gère de nombreux projets et je veille toujours à l'accélération des procédures, car je suis lié à d'autres engagements». Cela n'a pas convaincu le procureur.

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