L'Expression

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Volume de vase dans les barrages

1,2 milliard de m3 à extraire

Nos barrages retiennent de plus en plus de vase que d’eau. Une situation à remédier en urgence.

Le taux de remplissage des barrages, à l'échelle nationale, a atteint 44,52%, a révélé Ouglaouane Mourad, le coordinateur principal à l'Agence nationale des barrages et des transferts (Anbt).. «Les barrages dans les régions de l'Ouest du pays ont enregistré un taux de remplissage de 26%, ceux du Centre 24% et ceux de l'Est 61%», a-t-il ajouté.
Le responsable a également souligné que ces taux étaient «moyennement acceptables, comparativement au début de l'année». Un chiffre «rafraîchissant». Le volume d'eau emmagasiné dans les barrages du territoire national aurait pu être plus significatif s'il y avait une meilleure exploitation des barrages. Le volume de vase devant être enlevé de l'ensemble des barrages du pays, avoisine 1,2 milliard de m3. Une quantité énorme. S'appuyant sur le langage des chiffres, Ouglaouane Mourad a reconnu que «sur une capacité globale des 80 barrages existants en Algérie, dépassant 7 milliards de m3, le volume de la vase avoisine 1,2 milliard de m3, soit un taux de 13%». En d'autres termes, il s'agit d'un volume important de resserves inexploitables à cause de l'envasement. L'eau cède place à la vase dans nos barrages après leur remplissage pour se perdre dans la nature. Pour faire face à ce phénomène naturel et améliorer les capacités de stockage des barrages, les autorités compétentes font recours à différentes méthodes de dévasement, a mis en exergue le coordinateur principal. «Des bateaux sont mobilisés pour extraire cette vase. Plusieurs projets sont lancés, notamment au barrage Foum El Gherza dans la wilaya de Biskra, où nous extrayons 8 millions de m3, le barrage du K'sob dans la wilaya de M'sila où nous enregistrons l'extraction de 5 millions de m3», a fait savoir Ouglaouane. Cet envasement, selon des estimations prévisionnelles de l'agence, atteindrait, en 2025, un volume de 1,4 milliard m3 pour les seuls barrages existants, soit 18,05% de la capacité globale d'emmagasinement d'eau. Les opérations de dragage sont t «très coûteuses» et nécessite une drague suceuse ayant des capacités d'aspiration. Malgré cela l'envasement peut être bénéfique. La vase peut être valorisée pour entrer dans la fabrication du ciment. C'est ce qui intéresse le groupe Lafarge, l'Agence nationale des barrages et transferts (Anbt) et l'université Belhadj-Bouchaïb d'Aïn Témouchent, ayant ont signé une convention de partenariat pour la production de ciment écologique à base de vase. Une solution bénéfique sur tous les plans. 

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