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Arabie

Xi Jinping a rencontré, hier, des dirigeants arabes

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, est arrivé jeudi soir à Ryadh (Arabie saoudite) pour participer au Sommet arabo-chinois pour la coopération et le développement, prévu hier, en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, selon un communiqué des services du Premier ministre.

Le président chinois Xi Jinping participait, hier, à Riyadh à des sommets avec des dirigeants arabes, présentés par Pékin comme «des évènements majeurs», au troisième jour d'une visite en Arabie saoudite à forts enjeux économiques et géopolitiques. Xi Jinping, arrivé mercredi dans la capitale de la monarchie pétrolière du Golfe, a rencontré jeudi le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, avec lesquels il a signé des accords dans différents domaines allant de l'hydrogène au logement, mais dont les détails n'ont pas été communiqués. Il s'agit de la première visite du dirigeant de la deuxième économie mondiale dans le royaume depuis 2016, et son troisième déplacement à l'étranger depuis le début de la pandémie de coronavirus. Deux sommets distincts étaient prévus hier, le premier avec les six membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), et le second avec d'autres leaders du Moyen-Orient.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président tunisien Kaïs Saïed figurent parmi les chefs d'État arrivés jeudi à Riyadh. En qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a participé au Sommet arabo-chinois pour la coopération et le développement. Il était accompagné des ministres de l'Industrie, Ahmed Zaghdar, et du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig. Les dirigeants du Qatar, du Liban, de l'Irak et d'autres pays ont également confirmé leur participation.
«La Chine est impatiente de travailler avec l'Arabie saoudite et les pays arabes pour faire de ces deux sommets des évènements majeurs dans l'histoire des relations sino-arabes et des relations Chine-CCG», a déclaré Xi Jinping jeudi selon des propos rapportés par la chaîne de télévision publique chinoise CCTV.
Les pays du Golfe, partenaires stratégiques de Washington, ont renforcé ces dernières années leurs liens avec la Chine dans le cadre de leurs efforts visant à réduire la dépendance de leurs économies aux hydrocarbures.
Le géant asiatique, lui, cherche à élargir sa sphère d'influence, notamment à travers son initiative de «nouvelles routes de la soie», vaste projet international d'investissement voulu par le président chinois.
L'ordre du jour des différents sommets n'a pas été communiqué, mais celui avec les pays du Golfe pourrait être l'occasion pour la Chine de relancer les négociations sur l'accord de libre-échange avec le bloc régional, en gestation depuis près de vingt ans, selon les analystes. Mais «les pays du CCG (...) semblent plus investis dans l'avancement des liens bilatéraux, et sont engagés à divers degrés dans une concurrence économique régionale avec les Etats membres voisins», estime Robert Mogielnicki du Arab Gulf States Institute à Washington.
Un renforcement des liens économiques avec la Chine pourrait par ailleurs aider l'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole au monde, à diversifier son économie dans le cadre du programme de réformes porté par son prince héritier.
Selon les médias d'État saoudiens, la visite doit se solder par la signature avec Riyadh d'accords d'une valeur de plus de 110 milliards de riyals saoudiens (27,8 milliards d'euros). Il faut toutefois se méfier des effets d'annonce, souligne Robert Mogielnicki. «Lorsqu'il s'agit des relations bilatérales de la Chine avec le Golfe et le Moyen-Orient en général, il faut se rappeler que la signature de protocoles d'accord et les promesses d'investissement sont beaucoup plus faciles à faire que d'engager effectivement du capital», selon lui.
Le déplacement du président chinois dans la région n'a pas manqué de faire réagir les Etats-Unis, partenaire militaire stratégique des pays arabes du Golfe. Mercredi, Washington a mis en garde contre «l'influence que la Chine veut gagner dans le monde entier», estimant qu'elle n'est pas de nature à préserver «l'ordre international».

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