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Libye

Washington et Ankara discutent «une solution démilitarisée»

L'ambassadeur des Etats-Unis en Libye, Richard Norland, a discuté à Ankara de la reprise du dialogue politique entre les parties libyennes à même de parvenir à «une solution démilitarisée» pour le pays en proie à des violences depuis 2011. L'ambassadeur américain, s'est entretenu, mercredi, à Ankara, avec de hauts responsables turcs sur «la nécessité urgente de soutenir les voix libyennes qui cherchent sincèrement à mettre fin au conflit et à reprendre le dialogue politique facilité par les Nations unies, dans le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Libye», a indiqué dans un communiqué l'ambassade des Etats-Unis à Tripoli. La visite de Norland à Ankara qui faisait suite aux appels téléphoniques entre le président américain Donald Trump et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, portait sur les étapes nécessaires pour parvenir à «une solution démilitarisée pour le centre de la Libye et un retrait complet et mutuel des forces étrangères et mercenaires», a ajouté la représentation diplomatique des Etats-Unis à Tripoli. L'ambassade a indiqué également que la visite portait sur les mesures à prendre pour permettre à la compagnie pétrolière libyenne de reprendre en toute transparence son activité, essentielle à l'économie du pays. Pour débattre des mêmes objectifs, Norland s'est rendu, deux jours plus tôt, au Caire où il a passé en revue avec les responsables égyptiens les mesures à prendre pour parvenir à une solution à la crise libyenne. Le 4 août dernier, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, Robert O'Brien, a déclaré que les Etats-Unis étaient «profondément troublés» par la crise en Libye et s'opposaient aux interventions militaires étrangères. M. O'Brien a appelé toutes les parties concernées à «mettre en oeuvre une solution démilitarisée pour Sirte et al-Jufra, à respecter l'embargo sur les armes de l'ONU et à finaliser un cessez-le-feu à travers les pourparlers militaires 5+5 pilotés par l'ONU». La Turquie a annoncé, de son côté, la conclusion d' «accords économiques et commerciaux très importants avec la Libye», jeudi, par la voix de la ministre turque du Commerce. Dans une déclaration à l'agence de presse Anadolu, la ministre turque du Commerce Ruhsar Pekcan a annoncé la signature d'accords «très importants» avec le Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen dirigé par Fayez el Serraj.» L'accord jettera les bases pour résoudre les problèmes actuels entre les entreprises turques et les employeurs libyens, [et pour] définir de nouveaux investissements et entreprendre de nouveaux projets», a déclaré Ruhsar Pekcan, lors d'une réunion tenue à Ankara. Mme Pekcan a rappelé que récemment certains projets contractés et entrepris par des compagnies turques en Libye avaient dû être interrompus. «Il y avait des incertitudes quant à l'achèvement de ces projets et les sociétés turques avaient des créances restantes dans ces projets», a noté la ministre. En novembre 2019, le gouvernement turc et le GNA ont signé deux accords à Istanbul en présence du président turc, Recep Tayyip Erdogan, et du Premier ministre libyen Fayez el Serraj. Le premier définit des zones d'influence maritime entre les deux parties, tandis que le second porte sur le renforcement de la coopération sécuritaire et militaire.

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