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Dans l'attaque d'un hôtel à Mogadiscio

Trois policiers et six civils tués

En août 2020, les shebab avaient lancé une attaque d'envergure contre l'Elite, un autre hôtel de la plage du Lido, tuant dix civils et un policier. Il avait fallu quatre heures aux forces de sécurité pour reprendre le contrôle de l'établissement.

Six civils et trois membres des forces de l'ordre ont été tués et dix civils blessés dans l'attaque d'un hôtel de Mogadiscio par un commando d'islamistes radicaux shebab neutralisé dans la nuit de vendredi à samedi après six heures de siège, selon la police somalienne.»Six civils ont péri dans l'attaque (...) et dix autres ont été blessés. Trois membres courageux des forces de sécurité ont aussi péri», a indiqué la police qui précise que 84 personnes dans l'hôtel Pearl Beach ont été secourues et sont indemnes. L'attaque, revendiquée par les combattants islamistes proches d'Al Qaïda a quand sept assaillants ont pris d'assaut l'hôtel Pearl Beach, sur le front de mer de Mogadiscio. Elle s'est terminée après des échanges de tirs nourris entre les forces de l'ordre et les assaillants, qui ont tous été tués.»Les forces de sécurité ont réussi à sauver 84 personnes, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées», précise le communiqué. Les shebab mènent depuis plus de quinze ans une insurrection contre le gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale et ont souvent pris pour cible les hôtels, qui accueillent généralement de hauts fonctionnaires somaliens et étrangers. Vendredi soir, des témoins avaient fait état de tirs nourris près de l'établissement. Plusieurs ambulances étaient stationnées à proximité. Yaasin Nur avait déclaré que le restaurant de l'hôtel «était plein de monde car il avait été récemment rénové».
En août 2020, les shebab avaient lancé une attaque d'envergure contre l'Elite, un autre hôtel de la plage du Lido, tuant dix civils et un policier. Il avait fallu quatre heures aux forces de sécurité pour reprendre le contrôle de l'établissement. Les shebab, affiliés à Al-Qaïda et qui réclament l'instauration de la loi islamique dans le pays, combattent depuis plus de quinze ans le gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale. Chassés des principales villes du pays en 2011-2012, ils restent solidement implantés dans de vastes zones rurales. Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud leur a déclaré une «guerre totale», et a lancé en septembre une offensive militaire, notamment appuyée par des frappes aériennes américaines. Mais les shebab continuent de mener des attentats sanglants en représailles, soulignant leur capacité à frapper au coeur des villes et des installations militaires somaliennes. Le 26 mai, ils ont attaqué une base tenue par des soldats ougandais de la force de l'Union africaine en Somalie (Atmis) dans le sud du pays, tuant au moins 54 soldats. Le 29 octobre 2022, deux voitures piégées avaient explosé à Mogadiscio, tuant 121 personnes et en blessant 333, l'attaque la plus meurtrière depuis cinq ans dans ce pays également touché par une sécheresse historique. Un triple attentat à la bombe à Beledweyne (centre) a aussi fait 30 morts, dont des responsables locaux, début octobre et au moins 21 clients d'un hôtel de Mogadiscio ont été tués lors d'un siège de 30 heures en août. Ce siège avait soulevé des questions sur la façon dont les militants islamistes ont réussi à atteindre le coeur étroitement gardé du district administratif de Mogadiscio. Dans un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU en février, le secrétaire général Antonio Guterres a affirmé que 2022 avait été l'année la plus meurtrière pour les civils en Somalie depuis 2017, à cause des attaques des shebab.

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