L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

El Qods-Est

Nouvelles expulsions de familles palestiniennes par Israël

Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a adressé lundi une lettre au procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, l'appelant à prendre une position «claire et publique» sur les violations israéliennes et les menaces d'expulsion des habitants du quartier de Sheikh Jarrah, à El Qods-Est.

Deux Palestiniens ont été arrêtés à El Qods-Est par les forces de sécurité israéliennes, lors de heurts en marge d'une manifestation de soutien à des familles palestiniennes menacées d'éviction au profit de colons israéliens, a indiqué hier la police sioniste. Dix personnes ont également été blessées dans ces affrontements survenus dans la nuit de lundi à mardi, dans le quartier palestinien de Sheikh Jarrah, à quelques jours d'une décision de justice devant statuer sur l'expulsion des familles, a indiqué le Croissant-Rouge palestinien. Les forces de sécurité israéliennes sont arrivées lundi soir dans le secteur en raison d'une «manifestation de dizaines de personnes perturbant l'ordre public», a indiqué la police dans un communiqué, estimant que ce rassemblement était illégal. La police, qui a affirmé que des manifestants avaient entravé la circulation et jeté des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre, a déclaré avoir laissé «un temps raisonnable» aux protestataires pour quitter les lieux, avant d'être obligée de les «disperser». «Deux suspects ont été arrêtés pour avoir jeté des pierres et agressé des policiers», a ajouté cette source.
Les forces de sécurité, dont la police montée, ont dispersé le rassemblement en pulvérisant de l'eau en direction des manifestants, a constaté une journaliste de l'AFP. Quatre familles palestiniennes sont actuellement menacées d'expulsion de leurs logements à Sheikh Jarrah au profit de colons israéliens.
La Cour suprême israélienne doit rendre jeudi sa décision sur ce dossier. Selon une loi israélienne, si des juifs peuvent prouver que leur famille vivait à El Qods-Est avant la guerre de 1948, ayant mené à la création de l'Etat d'Israël, ils peuvent demander à ce que leur soit rendu leur «droit de propriété». Une telle loi n'existe pas pour les Palestiniens ayant perdu leurs biens pendant la guerre.
D'après l'organisation israélienne anti-colonisation «La paix maintenant», des colons israéliens cherchent actuellement à expulser plus de 58 Palestiniens à Sheikh Jarrah. Des manifestations sont régulièrement organisées dans ce quartier d'El Qods-Est en soutien aux familles palestiniennes. Le mois dernier, un député israélien avait été filmé en train d'être violenté par la police israélienne lors d'un tel rassemblement. Quelque 210.000 colons israéliens ont été installé ces dernières années à El Qods-Est, secteur palestinien de la ville Sainte occupée par l'Etat hébreu depuis juin 1967, où habitent toujours plus de 300.000 Palestiniens. Toutes les colonies israéliennes sont illégales en vertu du droit international.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a adressé lundi une lettre au procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, l'appelant à prendre une position «claire et publique» sur les violations israéliennes et les menaces d'expulsion des habitants du quartier de Sheikh Jarrah à Al-Qods occupée. M.Al-Maliki, cité dans un communiqué de la diplomatie palestinienne, a indiqué suivre l'évolution des récents évènements dans le quartier de Sheikh Jarrah, en pleine coordination avec le Royaume de Jordanie, dans le contexte des efforts déployés par le ministère palestinien pour soutenir les familles menacées d'expulsion et de déplacement.
Selon le texte, le chef de la diplomatie palestinienne «a mené des contacts» avec ses homologues du monde entier, avec le secrétariat général de la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la coopération islamique (OCI) pour dénoncer les violations israéliennes à «tous les niveaux». Il a également demandé aux missions palestiniennes à New York et à Genève, d'informer le secrétaire général des Nations unies, le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de l'ONU, outre le Haut Commissaire aux droits de l'homme, sur ce qui se passe actuellement à Sheikh Jarah. Riyad Al-Maliki a ainsi tenu l'occupant israélien, «pleinement responsable de ses plans et projets coloniaux racistes judaïsants» contre les palestiniens à Al-Qods occupée, en particulier dans les quartiers de Sheikh Jarrah, d'Al-Bustan à Silwan. Il a appelé la communauté internationale à «assumer ses responsabilités juridiques et morales» et à prendre les «mesures nécessaires pour contraindre la puissance occupante à respecter le droit international et à cesser d'être un Etat hors la loi».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours