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Nouvelles attaques de l'APLS contre les forces d'occupation marocaine

Marche en Espagne en faveur du droit du peuple sahraoui

Ont participé à la marche, sous le slogan «Pour la liberté du peuple sahraoui», des responsables de la société civile et de partis politiques, à l'instar de Podemos et la Izquiera unida, mais également des représentants des Parlements européen et espagnol ainsi que de Parlements autonomes en Espagne.

Les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques ciblant les retranchements des forces de l'occupation marocaine dans des points distincts du mur de sable (mur de la honte), a indiqué, vendredi, le communiqué n 219 du ministère sahraoui de la Défense.
Des détachements avancés de l'armée sahraouie ont ciblé, jeudi, les retranchements des forces de l'occupation, en bombardant un centre dans la zone Djbilet Elbidh au secteur d'El Guelta, lit-on dans le communiqué rapporté par l'Agence de presse sahraouie (SPS). Selon le même communiqué, l'armée sahraouie a mené, vendredi, un bombardement contre les retranchements des forces d'occupation marocaines dans la zone de Sebkha Laakirine relevant du secteur de Smara, tandis qu'un bombardement intense a ciblé les forces d'occupation dans la zone de Akouira au secteur de Mahbès. L'APLS a mené des bombardements ciblant la zone de Benzeka au secteur de Houza et la zone de Lemkhibthet au secteur d'El Guelta.
Les attaques de l'APLS se poursuivent contre les forces d'occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, conclut le communiqué. Espagne: une marche en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
D'autre part, des centaines de membres de la société civile et de partis politiques ont manifesté vendredi devant le siège du ministère des Affaires étrangères à Madrid, appelant le gouvernement espagnol à assumer ses responsabilités légale, politique et historique envers le peuple sahraoui et à l'aider à organiser un référendum sur l'autodétermination. Ont participé à ce mouvement placé sous le slogan «Pour la liberté du peuple sahraoui», des responsables de la société civile et de partis politiques, à l'instar de Podemos et la Izquiera unida, mais également des représentants des Parlement européen et espagnol voire même de Parlements autonomes en Espagne. Plusieurs slogans ont été scandés lors de cette marche, pour ne citer que «L'Espagne responsable, le Maroc occupant». «Le peuple sahraoui a le droit à l'autodétermination» ou encore «Oui au droit international, Non à l'occupation marocaine.» La marche se veut, par ailleurs, une sorte de sensibilisation quant aux souffrances subies par le peuple sahraoui depuis des dizaines d'années, et une dénonciation de la violation éhontée du cessez-le-feu et des droits de l'homme par l'occupant marocain.
Les manifestants ont exhorté le gouvernement espagnol à assumer ses responsabilités légale, politique et historique envers le peuple sahraoui et «intervenir immédiatement et urgemment» afin de lui permettre d'exercer son droit à l'autodétermination.
Remettant à l'issue de la marche un communiqué au ministère des Affaires étrangères, les manifestants ont appelé les autorités espagnoles à prendre position en faveur de la cause sahraouie eu égard à la solidarité que lui accorde le peuple espagnol, les informant par la même de l'organisation d'une autre marche demain samedi au coeur de la capitale.
La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, avait déclaré que «l'Espagne était toujours fermement attachée à une solution politique, une solution qui doit être trouvée dans le cadre des Nations unies». «C'est la position espagnole (...) cette position ne peut changer parce que l'Espagne est un pays respectueux de la légalité internationale», a-t-elle ajouté. Depuis quelques mois, les relations entre Madrid et Rabat sont tendues, l'Espagne accusant, le Maroc, notamment d'employer différents moyens de pression et de chantage afin de la pousser à reconnaître sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental. La récente admission, dans un hôpital espagnol, du président sahraoui, Brahim Ghali en avril dernier a compliqué davantage les relations entre les deux pays, lorsque 8000 migrants ont rejoint en mai dernier l'enclave espagnole de Ceuta depuis le Maroc, à la faveur d'un relâchement des contrôles marocains.
En réponse à ce geste, le Parlement européen a adopté à une large majorité une résolution dans laquelle il a rejeté l'utilisation par le Maroc de migrants mineurs non accompagnés, comme moyen de pression sur l'Espagne.

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