L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’Algérie interpelle la communauté internationale sur la crise en Libye

Les mises en garde de Bendjama

L’ambassadeur algérien a mis la communauté internationale face à sa «responsabilité collective», arguant du fait qu’elle a «une grande dette à honorer» envers le peuple libyen tant «le bilan désastreux pour les populations et les institutions en Libye exige notre attention immédiate».

À l’occasion de la réunion semestrielle consacrée à la crise en Libye par le Conseil de sécurité de l’ONU, le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama, a tenu à souligner, au terme de l’exposé présenté par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, combien notre pays demeure profondément «préoccupé par la crise persistante» dans le pays voisin, crise que l’Algérie observe avec «une profonde inquiétude». À maintes reprises et en maintes circonstances, l’Algérie, par la voix de sa plus haute autorité, en l’occurrence le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du pays frère, convaincue que seul un dialogue inclusif entre toutes les parties libyennes est à même de transcender les aléas de cette crise, entretenue à dessein par des parties étrangères. C’est pourquoi Bendjama a exhorté la communauté internationale à maintenir son soutien à l’unité et à la souveraineté du peuple libyen sur son territoire un et indivisible, compte tenu du travail de sape que d’aucuns poursuivent pour de sordides intérêts, à la fois économiques et géostratégiques, au risque de déstabiliser la région.
L’ambassadeur algérien a ainsi mis la communauté internationale face à sa «responsabilité collective», arguant du fait qu’elle a «une grande dette à honorer» envers le peuple libyen tant «le bilan désastreux pour les populations et les institutions en Libye exige notre attention immédiate». Comme il a explicité la position de l’Algérie au regard de cette crise, fondée sur les trois principes majeurs de «la justice (envers le peuple libyen agressé), de la souveraineté de la Libye et de la nécessaire sauvegarde de la stabilité de la région» dans son ensemble. De ce fait, notre pays, a-t-il dit, condamne vivement et sans détour aucun tous les actes de violence, quels qu’en soient les auteurs, et il entend honorer, envers et contre tout, son engagement immuable pour soutenir tous les efforts visant à préserver la paix, la stabilité et la réconciliation entre l’ensemble des parties prenantes à la crise libyenne.
Plus encore, le représentant permanent de l’Algérie aux Nations unies a, dans le cadre du mandat de notre pays comme membre non permanent dudit Conseil de sécurité, fermement insisté sur l’impératif pour la CPI de se conformer «strictement au principe de complémentarité», condition essentielle pour la préservation de son indépendance et de son impartialité ainsi que du respect de la souveraineté judiciaire de la Libye dont les décisions doivent être complétées par la CPI sans aucune marge d’alternative. Il est, en effet, primordial de renforcer les compétences libyennes pour «garantir l’instauration d’un système judiciaire plus efficace, de nature à consolider la confiance générale et, partant, la primauté de la loi». La CPI doit œuvrer loin des diktats, des pressions et des agendas politiques qui peuvent «exacerber ou raviver les divisions et les tensions en Libye», a ainsi mis en garde Amar Bendjama qui n’a pas manqué de mettre en relief les atrocités incessantes et la souffrance incommensurable des peuples palestinien et libanais face à la barbarie sioniste, exactions qui exigent «des interventions globales et immédiates».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours