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Blinken pousse Riyahd à la normalisation avec Israël

Les États-Unis jugent «le moment venu de mettre fin» à l’agression

Blinken a jugé le «moment» venu de mettre fin à l’agression criminelle contre Ghaza, massivement alimentée par l’incessante fourniture américaine de missiles, d’obus et autres instruments de destructions massives.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a déclaré, hier, que «le moment» était venu de mettre fin à l'agression barbare sioniste contre la population civile de Ghaza. Il a aussi demandé à l'entité sioniste d'éviter «une plus grande escalade» dans sa riposte envisagée après la réplique iranienne aux agressions criminelles ayant entraîné la mort du leader palestinien Ismaël Hanniyeh et du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah. Blinken a fait cette déclaration avant de quitter Tel-Aviv pour Riyad, où il a entamé une tournée dans la région pour, à la fois, contenir l'escalade militaire et tenter, de nouveau, d'arracher aux dirigeants saoudiens la normalisation avec l'entité barbare sioniste, qui poursuit depuis plus d'un an une guerre génocidaire à Ghaza et une agression sauvage contre le Liban. Après un an d'exactions indescriptibles dans la bande de Ghaza, l'armée sioniste s'est, en effet, tournée, en septembre, vers le Liban où une stratégie de terreur est pratiquée, à l'instar de celle qui a totalement ravagé l'enclave palestinienne. C'est ainsi que dans le sud du Liban, de nombreuses familles ont fui Tyr, ville abritant des sites antiques inscrits par l'Unesco et attaquée hier par des frappes aériennes et terrestres, peu après une sommation adressée aux habitants de quitter leurs quartiers. Une pratique systématiquement éprouvée par l'armée sioniste d'occupation à Ghaza où elle a détruit toutes les infrastructures et causé 42 792 martyrs ainsi que plus de 100 000 blessés, sans compter les nombreux disparus sous les décombres, toutes données qualifiées de parfaitement fiables par les Nations unies.
Au lendemain d'entretiens avec le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, Blinken a jugé le «moment» venu de mettre fin à l'agression criminelle contre Ghaza, massivement alimentée par l'incessante fourniture américaine de missiles, d'obus et autres instruments de destructions massives. Selon lui, l'entité sioniste a réalisé «la plupart de ses objectifs stratégiques» dans l'enclave palestinienne et, compte tenu du cadre contraignant de la présidentielle aux États-Unis, il faut maintenant envisager le «retour des détenus» sionistes encore aux mains du Hamas. À deux semaines de cette élection jugée cruciale pour l'administration Biden, lourdement impliquée dans les exactions sionistes tant à Ghaza et en Cisjordanie occupée qu'au Liban, Blinken a affirmé combien il devient «très important qu'Israël réponde d'une façon qui ne crée pas une plus grande escalade» à la riposte iranienne du 1er octobre dernier. Mais Téhéran a déjà averti qu'il est déterminé à riposter en cas d'attaque sioniste.
À Riyad, il a été reçu par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, après avoir pressé l'entité sioniste de profiter de «l'occasion incroyable» pour normaliser ses relations avec l'Arabie saoudite, poids lourd du Moyen-Orient. Mardi, il avait déjà souligné, tout comme le président sortant Biden, que la mort de Yahya Sinouar, chef du Hamas et architecte de l'attaque du 7 octobre tombé en martyr à Ghaza le 16 octobre, offrait une «occasion importante de ramener les prisonniers chez eux» et de «mettre fin à la guerre».
Mais mi-septembre, l'Arabie saoudite avait décliné l'offre américaine, le prince héritier affirmant qu'il n'y aura pas de relations diplomatiques avec Israël
avant la «création d'un État palestinien». Blinken a aussi demandé pour la forme aux dirigeants sionistes de «faciliter l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza ravagée, évoquant même des «progrès» en ce sens, tout en les disant «insuffisants». Pour sa part, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a reporté la campagne de vaccination contre la polio prévue au nord de Ghaza, où l'armée sioniste poursuit ses massacres. L'OMS a déploré «des bombardements intensifs et des ordres (surmultipliés) de déplacement massif» de la population.
L'OM comme l'UNRWA ont subi de graves attaques, souvent meurtrières, de l'armée sioniste qui poursuit, en outre, ses raids contre Beyrouth et le sud du Liban où elle prétend avoir «tué, ces derniers jours, des dizaines de combattants et démantelé des dizaines d'infrastructures et tunnels», comme c'est le cas à Ghaza depuis plus d'un an. Au moins 1 552 personnes ont été tuées au Liban en un mois et l'ONU a recensé quelque 800 000 déplacés dans le pays, et selon les autorités libanaises, dont 500 000 ont fui en Syrie. 

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