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Le chef d’état-major de l’Armée sahraouie affirme

«Le cessez-le-feu n’a apporté aucune solution»

«Le cessez-le-feu n’a apporté aucune solution, contraignant le peuple sahraoui à reprendre la lutte armée, surtout après la violation flagrante par le Maroc dans la zone tampon d’El-Guerguerat», a-t-il soutenu.

Mohamed El-Ouali Akeik a indiqué, à Chahid El-Hafedh, dans les camps de réfugiés sahraouis, que la situation aujourd'hui sur le terrain était une répétition de la politique génocidaire adoptée en 1975 par le Maroc à l'encontre du peuple sahraoui. Dans une déclaration à l'APS, en marge de la tournée de l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Ótaffan
De Mistura, dans la région, M. Akeik a indiqué que la politique de l'occupant marocain ne diffère pas aujourd'hui de celle de la terre brûlée et de l'anéantissement du peuple sahraouie qu'il avait adoptée en 1975.
«Seize ans de lutte contre l'occupation marocaine par les combattants de l'Armée de libération sahraouie ont conduit à une déroute, reconnue devant le monde entier, de l'armée marocaine qui a réclamé une trêve à un moment où l'armée sahraouie n'est pas du tout défaite», a-t-il ajouté.
Pour le chef d'état-major de l'Armée sahraouie, la communauté internationale a échoué, 30 ans après le cessez-le feu, à trouver une solution au conflit, ne réalisant aucune avancée durant toute cette période durant laquelle le peuple sahraoui a souffert en silence, dans des conditions difficiles face à l'occupation.
«Le cessez-le-feu n'a apporté aucune solution, contraignant le peuple sahraoui à reprendre la lutte armée, surtout après la violation flagrante par le Maroc dans la zone tampon d'El-Guerguerat», a-t-il encore soutenu.
Et d'ajouter que l'ONU n'a pas réagi après la violation par le Maroc du cessez-le-feu, pour ramener ce dernier à la raison, «ce qui nous amène à dire que la poursuite de la lutte armée doit se poursuivre aujourd'hui, nonobstant les tentatives du Maroc de nier l'existence de cette guerre au Sahara Occidental, mais aussi de contenir la MINURSO (mission des Nations-Únies pour l'organisation d'un référendum au Sahara-Occidental) dans une position laissant penser à l'inexistence d'une guerre».
«Les évènements l'ont (Maroc) contraint à reconnaître cette guerre où il a utilisé des armes sophistiquées, introduisant, en plus, des forces étrangères, dont Israël, dans la région», a-t-il poursuivi. Mohamed El-Ouali Akeik a assuré, en outre, que «les armes utilisées par le Maroc dans cette guerre, notamment les drones, n'affecteront pas le moral et la ferme volonté des combattants sahraouis, soutenus par le peuple sahraoui, où qu'ils soient, une preuve aujourd'hui de la détermination à poursuivre la résistance et à faire face à l'occupant marocain, quelles que soient ses armes et la force de ses alliés».
Le chef d'état-major de l'Armée sahraouie n'écarte pas, par ailleurs, une escalade face à l'occupant marocain, par l'adoption, en fonction de la situation et des conditions, de nouveaux moyens et possibilités permettant de surprendre l'occupant marocain.

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