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Damas annonce un accord de dissolution des groupes armés

La question kurde donne le la

Comme ils l'avaient annoncé la semaine dernière, les nouveaux dirigeants de la Syrie ont procédé, hier, dans le cadre d'un accord préétabli à la dissolution de «tous les groupes armés». Ils avaient déjà indiqué qu'ils seraient intégrés à l'armée gouvernementale, exception faite des Forces démocratiques syriennes (FDS) contrôlées par les Kurdes que soutiennent les États-Unis dont la présence militaire au Nord-Est du pays est toujours à pied d'oeuvre. «Une réunion des chefs des groupes» armés avec le nouveau maître de la Syrie, Ahmad al-Chareh, dont le nom de guerre était Abou Mohammad al-Jolani, «a abouti à un accord sur la dissolution de tous les groupes et leur intégration sous la tutelle du ministère de la Défense», affirment les autorités dominées par Hayat Tahrir al-Sham (HTS) sur leur compte Telegram.
Cette mesure prend effet deux semaines après la chute de Bachar al-Assad et de son gouvernement face à une «offensive fulgurante» des rebelles conduits par HTS, synonyme d'une redistribution des cartes politiques et militaires dans cette partie stratégique du Moyen-Orient. Une situation qui a donné des ailes à Netanyahu et son armée sioniste désormais convaincue de posséder «définitivement» la zone tampon du Golan, malgré les «sommations» toutes platoniques du Conseil de sécurité de l'ONU. Les soldats et officiers de l'armée syrienne commencent à tenter de «régulariser» leur situation auprès des nouveaux maîtres du pays et le discours en vogue tend à rassurer l'ensemble des communautés syriennes sur leur volonté de mettre en oeuvre une politique inclusive, respectueuse des croyances et des droits de chacune d'entre elles. D'ailleurs, Al-Chareh a entrepris de rencontrer les représentants de la communauté druze, signe que cette volonté est réelle alors que les pays occidentaux multiplient les mises en garde en ce qui concerne la relation avec leurs alliés kurdes, des FDS, considérés par la Turquie comme «proches» et même «complices» du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), inscrit sur la liste des organisations terroristes par Ankara mais aussi par les États occidentaux.
Cependant, Ahmad al-Chareh a averti dimanche dernier qu'il ne «permettrait absolument pas que des armes échappent au contrôle de l'État» syrien, ajoutant que cette position concerne au premier chef les «factions présentes dans la zone des FDS».
Quelques jours plus tôt, le chef militaire de HTS, Mourhaf Abou Qasra, connu sous son nom de guerre d'Abou Hassan al-Hamwi, avait déclaré que le nouveau pouvoir veut établir son autorité sur les zones du nord-est de la Syrie, jusqu'ici contrôlées par l'administration kurde semi-autonome dont les combattants FDS font face, ces dernières semaines, à des assauts répétés des groupes armés syriens proches de la Turquie.
À Manbij, les combats avaient fait 16 morts, avant que les États-Unis n'arrachent un fragile cessez-le-feu dont la précarité reste préoccupante.

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