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Retrait des mercenaires et des forces étrangères de la Libye

La MAE al-Mangoush revient à la charge

Malgré les réactions hostiles que ses propos sur le retrait des forces étrangères ont entraîné à Tripoli, la ministre des Affaires étrangères, Nadjla al-Mangoush, est revenue à la charge, ce dimanche, en insistant avec force sur le départ immédiat des mercenaires et des corps expéditionnaires étrangers de la Libye, ajoutant cette fois que cela devrait se faire en fonction d'un calendrier qui «doit être fixé par le Comité militaire 5+5, sous l'égide de l'ONU, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité». C'est lors d'une visite dans les villes de Gatroun et Maabar al-Toum que la cheffe de la diplomatie libyenne a enfoncé le clou, martelant le fait que «les autorités libyennes veulent préparer les prochaines élections, loin des armes et de la violence» et qu'elles «ne ménagent aucun effort pour recouvrer la totalité de la souveraineté de l'Etat libyen». Plus encore, elle a déclaré aux médias que «la Libye refuse désormais de jouer le rôle de garde-côte dans la région concernant la lutte contre la migration clandestine», pour inviter dans la foulée «les pays européens à respecter leurs engagements en la matière». De cette sortie qu'on ne peut qualifier de hasardeuse, il ressort que le respect de la souveraineté libyenne constitue pour le gouvernement d'union nationale que conduit Abdelhamid Debeibah «une ligne rouge» sur laquelle il n'est plus question de transiger. En témoigne la réaction, vendredi dernier, du Haut Conseil d'Etat qui a sévèrement dénoncé le communiqué de cinq chancelleries occidentales en Libye - Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie - qui avaient sommé le gouvernement Debeibah de respecter les délais de l'organisation des élections générales, prévues le 24 décembre prochain, tout en lui recommandant de ne pas procéder à des changements de responsables en cette conjoncture particulière. Une déclaration que le Haut Conseil d'Etat a qualifié, sans détour, d'«ingérence dans les affaires internes de la Libye», considérant que cette «ingérence étrangère n'est pas seulement la présence des mercenaires en Libye, mais elle se traduit aussi par les tentatives de dicter des injonctions à partir de l'extérieur». Reste à savoir quelle tournure vont prendre les évènements puisque la Turquie vient de signifier, hier, qu'elle n'entend nullement retirer ses troupes, présentes en Libye en vertu d'un accord militaire conclu avec le GNA précédent que dirigeait Fayez al Serraj. Une position appuyée par les puissantes milices de Misrata, Zintan et Zawiya qui ont fait face à l'offensive des milices et des mercenaires du maréchal Khalifa Haftar, parmi lesquels des Tchadiens et des Soudanais et dont la déroute est due, principalement, aux renforts turcs en hommes et en matériels.

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