Elle a décide d'entamer des procédures de gel de la participation de l'entité sioniste à l'ONU
La Ligue arabe appuie la position de l'Algérie
La décision prise par les ministres arabes des Affaires étrangères, lors des travaux de la 162e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, qui a appuyé l'approche algérienne.
Les ministres arabes des Affaires étrangères, ont décidé, à la fin des travaux de la 162e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, ont décidé d'entamer des procédures de gel de la participation de l'entité sioniste aux travaux de l'Assemblée générale des Nations unies pour non-respect des buts et principes de la Charte onusienne, manquement à ses engagements auprès de l'ONU, ainsi que pour la menace qu'elle représente pour la paix et la sécurité internationales, a rapporté le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale de l'étranger.
Dans ce sens, les ministres arabes des A. E., ont souligné que «le groupe des ambassadeurs arabes à New York a été chargé de soumettre une demande de gel de la participation de l'entité sioniste, au président de l'Assemblée générale des Nations unies, et, à travers lui, à la Commission de vérification des pouvoirs, qui est nommée au début de la session de l'Assemblée générale, tout en oeuvrant à mobiliser le soutien international nécessaire pour la concrétisation de cette démarche, notamment en s'appuyant sur l'avis consultatif historique émis par la Cour internationale de justice (CIJ), le 19 juillet 2024, qui stipule que les membres de la communauté internationale doivent prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux violations sionistes dans les territoires palestiniens occupés», mentionne-t-on.
La décision prise par les ministres arabes des Affaires étrangères, lors des travaux de la 162e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, qui a appuyé l'approche algérienne laquelle a été proposée il y a quelque mois dans la perspective de faire pression sur l'entité sioniste et l'isoler, au plan international.
L'Algérie voyait juste quand la démarche a été suggérée à cette époque. Si la proposition avait été appliquée il y a de cela une année, l'enjeu à Ghaza aurait pris une autre tournure et la situation n'aurait pas été ce qu'elle est aujourd'hui. L'Algérie avait saisi l'occasion de la réunion la 161e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, c'est-à-dire en 2023, pour agir d'une manière efficace afin de stopper la machine meurtrière de l'armée sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza.
La déclaration de l'Algérie a souligné qu' «elle soutient la nécessité d'une action devant l'Assemblée générale des Nations unies pour sanctionner l'entité sioniste, en gelant son adhésion, en s'inspirant en cela des mesures historiques prises par l'organisation onusienne vis-à-vis du régime d'apartheid en Afrique du Sud jusqu'à son abolition»; et d'ajouter: «Le premier niveau des priorités «nous impose, en tant que Ligue, de prendre des mesures pratiques et d'intensifier nos efforts collectifs pour arrêter le bain de sang et le génocide et mettre un terme aux crimes multiformes» commis par l'occupant dans la bande de Ghaza», a rappelé le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf.