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Chute du pouvoir d'achat, inflation à deux chiffres, normalisation avec l'État sioniste

La grogne monte au Maroc

Après la grande manifestation du 4 juin organisée à Casablanca à l'appel de la gauche syndicale marocaine, pour dénoncer la forte érosion du pouvoir d'achat et l'inertie du gouvernement Akhannouch, une nouvelle mobilisation a eu lieu à Rabat, devant le siège du Parlement marocain, pour protester contre la visite du président de la Knesset, le Parlement sioniste, invité par son homologue marocain, au moment où l'armée sioniste continue de tuer quotidiennement des adolescents et des enfants dans les territoires palestiniens occupés. Depuis que l'ancien président américain Donald Trump a obtenu la «normalisation» des relations entre le Makhzen et l'État hébreu, en fait une confirmation officielle de leurs échanges déjà fort anciens et peu diplomatiques, en contrepartie de la reconnaissance par les États-Unis d'une prétendue souveraineté du royaume alaouite sur le Sahara occidental, les dirigeants sionistes ont mis les bouchées doubles afin de consolider leur présence à la fois militaire et économique en terre marocaine. La «coopération» recherchée par le Makhzen obéit, d'abord et surtout, à la recherche d'une couverture sioniste de ses intérêts dans la région et partout ailleurs, dans le continent africain et dans le monde, objectif pour lequel les attaches profondes du peuple marocain sont sacrifiées à vil prix et ses protestations promptement réprimées.
Il n'empêche, les Marocains rejettent dans leur grande majorité la politique pro sioniste du régime. En témoigne la déclaration du Front marocain de soutien à la Palestine et anti-normalisation qui a rejeté la visite du président de la Knesset au Maroc, tout en appelant à la manifestation devant le Parlement marocain où l'invité sioniste a plaidé pour «l'approfondissement de la coopération dans tous les domaines vitaux» ainsi que pour la reconnaissance d'une soi-disant souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, deux axes qui mettent le Makhzen en transe, malgré ses innombrables déboires par ailleurs. Outre le fait que l'actuel gouvernement de l'ultra sioniste Benjamin Netanyahu doit sa composante à l'entrée en force des partis religieux extrémistes à la Knesset, voilà des mois que l'entité sioniste affiche au grand jour sa politique d'apartheid et de racisme conjugué ainsi que son ambition de s'emparer au plus vite de tout ce qui reste des territoires palestiniens occupés, la colonisation étant plus vorace que jamais. En s'inclinant devant le plan de Trump baptisé «Accords d'Abraham», les États arabes normalisés, dont le royaume marocain, ont prétendu oeuvrer à une solution à même de garantir au peuple palestinien son droit légitime. Des années plus tard, on se demande s'ils y croyaient vraiment ou s'ils ont juste choisi la technique de la poudre aux yeux...

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