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Trois Chinois et deux Mauritaniens enlevés au Mali

L'UA «satisfaite» du processus de transition

Une délégation de l'Union africaine (UA) a exprimé sa satisfaction face aux avancées du processus de transition au Mali où elle se trouve depuis le 14 juillet, conduite par le titulaire de la présidence tournante de la Commission Paix et Sécurité de l'Union Africaine, Victor Adékunlé Adeleke. Elle a eu des entretiens approfondis avec les autorités de la Transition, les représentants des organisations de la société civile malienne et ceux de la classe politique, qualifiant les «échanges» de «fructueux». Adeleke a indiqué que «les chefs d'Etat statueront sur la situation du Mali pour voir quel soutien faut-il apporter aux autorités de la Transition», soulignant que «les autorités (maliennes) nous ont aussi assurés que les restrictions sur l'ancien président de la Transition Bah N'daw, son Premier ministre et les autres personnalités seront bientôt levées». C'est donc forte des assurances qui lui ont été délivrées par les dirigeants de la transition au sujet du respect des échéances fixées pour la tenue des élections présidentielle et législatives en février 2022 que la délégation de l'UA va délivrer un message de satisfaction à l'organisation panafricaine. Message qui sera d'autant plus crédible qu'elle a eu des entretiens avec les responsables des partis politiques maliens, dont Hamidou Doumbia, du parti Yéléma-Le changement, qui ont tous plaidé pour une transition apaisée, indispensable à des élections libres et transparentes. Le compte rendu de la délégation ne permettra peut-être pas une levée de la suspension du Mali que l'UA a imposé au lendemain du coup de force de mai dernier mais il permettra au moins d'instaurer un climat de confiance entre Bamako et l'organisation panafricaine que la situation sécuritaire du pays rend plus que nécessaire.
En effet, des milliers de personnes ont été tuées et des centaines de milliers contraintes à fuir les zones où sévissent les groupes terroristes, dans un contexte économique éprouvant puisque le Mali compte parmi les pays les plus pauvres du monde. Pas plus tard que samedi dernier, les Forces armées maliennes ont confirmé l'enlèvement par ces groupes de trois Chinois et deux Mauritaniens, employés par des entreprises de construction dans la région du Sahel. Si l'identité des ravisseurs n'est pas encore connue, cet enlèvement confirme que les attaques des groupes terroristes ne connaissent pas de répit, pas plus que les rapts qu'ils utilisent pour renflouer les sources de financement des armes et des trafics divers. Le mode d'opération qui a eu lieu à Kwala, près de la frontière mauritanienne, est identique aux précédentes. Arrivés à moto, les terroristes ont pillé et incendié des réservoirs de carburant ainsi que diverses installations, comme cela a eu lieu dans les pays voisins, eux aussi tributaires d'une montée graduelle des attaques terroristes, avec comme source principale le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance terroriste au Sahel, liée à Al-Qaïda.

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