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Après l’assassinat d’un colonel des Gardiens en Syrie

L’Iran accuse l’entité sioniste

L’attentat s’est produit près de Sayyida Zeinab, un quartier du sud de Damas qui abrite un sanctuaire vénéré par les musulmans chiites et accueille une forte présence iranienne. C’est le plus haut gradé des Gardiens tué en Syrie depuis le 23 août, lorsque Téhéran avait annoncé la «mort en martyr» du général Abolfazl Alijani.

Un colonel des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, a été tué lundi en Syrie, près de Damas, par une bombe artisanale imputée à l'entité sioniste, qui se livre depuis des années à une guerre de l'ombre contre Téhéran pour contenir son influence dans la région. L'Iran, qui appelle régulièrement à l'éradication de l'État hébreu, accuse son ennemi juré de mener des actions de sabotage contre ses sites nucléaires et d'assassiner des personnalités-clés, notamment des scientifiques.»Le colonel Davoud Jafari, un des conseillers iraniens en Syrie et membre de la force aérospatiale des Gardiens, a été tué (lundi matin) par les associés du régime sioniste avec une bombe artisanale en bordure de route près de Damas», a annoncé mercredi l'agence de presse iranienne Tasnim, citant un communiqué des Gardiens. La mort de l'officier n'a pas été confirmée par les autorités syriennes. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG indépendante basée à Londres qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, l'officier supérieur a été tué avec son garde du corps syrien par l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule. L'attentat s'est produit près de Sayyida Zeinab, un quartier du sud de Damas qui abrite un sanctuaire vénéré par les musulmans chiites et accueille une forte présence iranienne. C'est le plus haut gradé des Gardiens tué en Syrie depuis le 23 août, lorsque Téhéran avait annoncé la «mort en martyr» du général Abolfazl Alijani, membre des forces terrestres des Gardiens alors en mission en Syrie. Alijani était décrit comme un «défenseur du sanctuaire», un terme utilisé pour désigner ceux qui combattent au nom de l'Iran en Syrie ou en Irak. Le département aérospatial des Gardiens de la Révolution est spécialisé dans la fabrication des drones, des missiles, des engins balistiques et des satellites. Le 24 octobre, l'aviation sioniste avait détruit une usine de fabrication de drones iraniens située en territoire syrien lors d'un bombardement. L'Iran, qui aide le régime syrien de Bachar al-Assad, son allié, dans la guerre ravageant la Syrie depuis 2011, assure ne pas avoir de troupes dans ce pays mais dit que des «conseillers» militaires issus des Gardiens opèrent aux côtés de l'Etat syrien à l'invitation de Damas. «Sans aucun doute, le régime criminel sioniste recevra la réponse adéquate pour ce crime», a ajouté le texte publié, hier. Ces dernières années, Israël a mené des frappes aériennes en Syrie, visant des positions du régime ainsi que des forces alliées soutenues par l'Iran et des combattants du mouvement chiite libanais pro-iranien Hezbollah. Le 9 novembre, un raid a visé un convoi d'armes et de carburant de milices pro-iraniennes en Syrie, près de la frontière avec l'Irak, faisant au moins 14 morts, selon une ONG syrienne. Israël, pays voisin de la Syrie, commente rarement les frappes au cas par cas, mais a reconnu en avoir mené des centaines depuis 2011. L'armée israélienne a assuré que ces frappes étaient nécessaires pour empêcher l'Iran de s'implanter à ses portes. Le corps des Gardiens figure aussi sur la liste noire des «organisations terroristes étrangères» des Etats-Unis.

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