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Ahmed Attaf représente le président Abdelmadjid Tebboune au Sommet Arabo-islamique

L’exigence de l’unité

Au nom du sommet extraordinaire, le prince héritier saoudien a exigé l’arrêt du génocide sioniste à Ghaza et au Liban et avertit contre toute agression contre l’Iran.

Les travaux du deuxième Sommet arabo-islamique ont débuté hier à Riyadh, la capitale saoudienne, avec la participation du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger Ahmed Attaf, en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. À l'ordre du jour de ce sommet d'une extrême importance, figure prioritairement la question palestinienne ainsi que l'agression sioniste contre Ghaza, la Cisjordanie illégalement occupée et le Liban. Il est aussi attendu que les participants examinent les récents développements que ces agressions sionistes caractérisées imposent à la région du Moyen-Orient. De ce fait, les peuples représentés à ce sommet attendent des décisions concrètes et efficaces pour atteindre les objectifs nécessaires en raison des défis intolérables que l'agression sioniste poursuit depuis plus d'un an, avec l'objectif évident d'un nettoyage ethnique envers le peuple palestinien, l'usurpation comme en 1948 de ses terres spoliées et une escalade de nature à étendre la menace vers d'autres peuples et d'autres pays dans la région. C'est un fait établi que le bellicisme sioniste vise à déstabiliser l'ensemble du Moyen-Orient et c'est pourquoi les pays rassemblés à Riyadh ont un devoir historique de ne pas sous-estimer la menace flagrante.
Dans son discours d'ouverture du sommet, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a clairement insisté sur la nécessité d'imposer à l'agresseur sioniste un cessez-le-feu à Ghaza, de permettre à la Palestine de devenir un membre à part entière de l'Organisation des Nations unies (ONU) et de déployer les efforts nécessaires en vue de concrétiser la solution à deux États. Deux jours plus tôt, une réunion a été consacrée à aplanir les difficultés pour rapprocher les points de vue et assurer l'adoption d'une déclaration finale dont on verra bien si, oui ou non, elle répond de manière concrète aux attentes des peuples et aux exigences de la situation devenue extrême pour les peuples palestiniens et libanais, en proie à une agression soutenue par les puissances occidentales. Le dirigeant saoudien a d'ailleurs exhorté la communauté internationale à agir sans délai pour mettre fin à la barbarie sioniste contre Ghaza et le Liban. Cet appel du prince héritier d'Arabie saoudite, poids lourd du Moyen-Orient, ne peut rester sans écho du côté du président élu américain Donald Trump, pour peu que le sommet s'achève avec une position unifiée et des exigences incontournables, y compris de la part des États qui ont quelque peu pactisé avec l'entité sioniste malgré ses crimes de guerre et ses crimes contre l'humanité.
C'est d'ailleurs le leitmotiv de l'Algérie qui n'a jamais cessé d'appeler à l'unité des rangs et dont le rôle, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU au nom des pays arabes mais aussi africains et non alignés, démontre son attachement à la défense des causes justes, envers et contre toutes les adversités. L'entité sioniste, contrairement à ce que radotent les médias occidentaux, n'est pas seulement en guerre contre le Hamas palestinien mais bel et bien contre tous les peuples arabes et musulmans et l'obsession du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu consiste à impliquer les États-Unis dans ces croisades du siècle nouveau, et contre l'Iran, dans un premier temps puis d'autres pays, au fur et à mesure. «Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités (...) en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères en Palestine et au Liban», a déclaré le prince héritier saoudien qui a accusé l'entité sioniste de commettre un génocide à Ghaza. Tant le gouvernement Netanyahu que la majorité des dirigeants sionistes n'ont jamais envisagé la normalisation qu'avec la disparition totale de la Palestine et de son peuple, et cela malgré les engagements formels de la communauté internationale et, notamment du Conseil de sécurité de l'ONU. Ils déclarent ouvertement aujourd'hui que la création d'un État palestinien n'est «pas réaliste» alors que l'expansionnisme sioniste, lui, serait une donne qui relève de la fatalité. Cela étant, le sommet de Riyadh et Mohammed ben Salmane ont envoyé un message que Trump et Netanyahu ne peuvent ignorer. L'entité sioniste a tout intérêt à «s'abstenir d'attaquer l'Iran, une République soeur». 

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