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Présente en Syrie et en irak

L'armée turque autorisée à reconduire ses opérations pour 2 ans

Le Parlement turc a renouvelé mardi l'autorisation donnée au gouvernement de conduire des opérations militaires «transfrontalières» en Irak et en Syrie, contre le groupe jihadiste Etat islamique et toute organisation considérée par Ankara comme «terroriste».Le mandat en cours, régulièrement renouvelé depuis 2013 pour un an, expire samedi 30 octobre. L'armée turque intervient régulièrement en Irak, en Syrie et, depuis janvier 2020, en Libye pour soutenir le Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU, à la demande de ce dernier. L'extension de 2 ans de ses opérations chez les voisins syriens et irakiens a suscité de nombreuses questions de la part de l'opposition, qui s'est plainte de l'absence d'explications.»Vous dites ‘‘Maintenant c'est 2 ans'' et vous nous intimez de voter. Pourquoi?», a interrogé le chef du parti d'opposition CHP, Kemal Kilicdaroglu - qui n'a pas obtenu de réponse. Pour la première fois depuis 2013, son parti a voté contre la motion. Le texte, soumis par le parti AKP du président Recep Tayyip Erdogan, souligne que «les risques et menaces posés à la sécurité nationale par les conflits en cours dans les régions proches des frontières méridionales de la Turquie ne font qu'augmenter». En Irak, l'armée turque cible les rebelles kurdes du PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan), classé comme organisation «terroriste» en Turquie mais aussi par les Etats-Unis, le Canada et l'Union européenne.
En Syrie, elle est déployée depuis 2016 dans le nord-ouest du pays, autour d'Afrine et dans la région d'Idleb, une des dernières poches échappant au contrôle de Damas. Ankara a lancé, avec l'aide de supplétifs syriens, trois opérations d'envergure (2016-2017, en 2018 et en octobre 2019) le long de sa frontière, côté syrien, où vivent de nombreux Kurdes, pour chasser les combattants des Unités de protection du peuple (YPG), principale milice kurde qualifiée par Ankara d' émanation du PKK mais soutenue par les Etats-Unis. En février 2020, une série d'attaques de drones a stoppé l'avancée de l'armée syrienne dans la province d'Idleb, l'empêchant de reprendre le contrôle de cette ultime poche rebelle où domine le groupe terroriste Tahrir El Cham, ex al-Nosra, branche locale d'al Qaïda.

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