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Lors d'une attaque terroriste au Burkina

Huit civils tués lundi pendant un baptême

Deux autres incidents meurtriers ont également eu lieu, dimanche, à Boulonga et Alga, dans la province du Bam (nord). Des charrettes «transportant des femmes ont sauté sur des engins explosifs dans ces localités», faisant «six morts et deux blessés».

Huit civils ont été tués lundi dans l'est du Burkina Faso lors d'une attaque de terroristes présumés pendant un baptême, a indiqué l'agence officielle de presse AIB.
«Une attaque terroriste a fait huit morts parmi les populations civiles à Sandiaga», localité située dans la province du Koulpelogo (est), a confirmé une source sécuritaire. Ce bilan a été donné aussi par un habitant de la région qui a précisé que «les victimes assistaient à une cérémonie de baptême lorsque des individus armés ont fait irruption sur les lieux aux environs de 09h00 (locales et GMT), tirant sur plusieurs personnes».
Les agresseurs se sont rendus chez une famille où se tenait un baptême, tuant huit personnes parmi l'assistance avant de s'évaporer dans la nature.
Des témoins contactés au téléphone hier matin par des médias ont confirmé l'attaque en précisant que les villageois avaient fui la localité.
L'agence a rappelé que la situation sécuritaire de la province du Koulpélogo et dans de nombreuses autres localités du Burkina Faso demeurait préoccupante, malgré l'action des forces de défense et de sécurité et de leurs supplétifs, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Deux autres incidents meurtriers ont également eu lieu dimanche, à Boulonga et Alga, deux localités située dans la province du Bam (nord), selon une autre source sécuritaire.
Des charrettes «transportant des femmes ont sauté sur des engins explosifs dans ces localités», faisant «six morts et deux blessés», a-t-elle déclaré. Cette source a par ailleurs affirmé qu'une opération militaire contre des groupes armés dans les forêts de Diarkadougou et Lolonioro, dans la province de la Bougouriba (nord-est), avait permis de «démanteler trois bases terroristes et de neutraliser une vingtaine de terroristes». «Ces hommes ont fait irruption dans cette localité située à quatre kilomètres de Soudoughin dans la province du Koulpélogo», a-t-elle précisé.
Le 20 juin, l'armée burkinabè a décidé de la création de deux «zones d'intérêt militaires» où toute «présence humaine» est interdite, l'une dans la province du Soum frontalière avec le Mali (nord) et l'autre qui regroupe des réserves protégées entre Pama et le Parc du W (est) réputées pour être des repaires de terroristes. Elle a accordé un «délai de 14 jours» aux populations pour quitter ces zones où de grandes opérations offensives aériennes et terrestres seront menées. Ces décisions ont été prises après le massacre de Seytenga (nord) commis dans la nuit du 11 au 12 juin et au cours duquel 86 civils ont été tués par des terroristes, une des pires tueries de l'histoire du pays. Deux policiers burkinabè ont été tués samedi, dans une double attaque contre un commissariat de police dans l'ouest et contre une unité de ratissage, a annoncé la police dans un communiqué. La police a précisé que dans la matinée de samedi, aux environs de 07h00, le Commissariat de police de district (CPD) de Fô de la province du Houet a été la cible d'une attaque perpétrée par des individus armés. Plus tard dans la journée, une autre équipe est tombée dans une embuscade sur l'axe Bobo-Fo, alors qu'elle était en ratissage dans ladite zone, selon le communiqué de la police. «À l'issue de ces deux attaques, on déplore malheureusement le décès de deux policiers et deux autres blessés», indique le communiqué. Une opération de ratissage menée par les Forces de défense et de sécurité (FDS) de la localité est actuellement en cours, a assuré la police.
Le Burkina Faso est confronté à une crise sécuritaire marquée par des attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, selon les autorités burkinabè. Il est pris depuis 2015 dans une spirale de violences, attribuées à des mouvements armés terroristes affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, qui ont fait des milliers de morts et 1,9 million de déplacés.

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