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Aide transfrontalière à la Syrie

Deux projets concurrents soumis, hier, au vote à l'ONU

La Russie a soumis jeudi à ses 14 partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution prévoyant d'étendre de six mois l'autorisation d'aide transfrontalière à la Syrie, pour lequel elle a demandé un vote vendredi, ont indiqué jeudi des sources onusienne et diplomatique. Ce texte russe a été déposé sur la table du Conseil juste après une formalisation d'un projet proposé par l'Irlande et la Norvège, réclamant une extension d'un an du mécanisme et ouvrant la voie aussi à un vote hier. Le projet russe évoque une «possible prolongation» ultérieure du mécanisme au vu d'une analyse que devra remettre le secrétaire général de l'ONU, «un soutien à l'aide acheminée» via Damas, et une «assistance à la Syrie pour surmonter la pandémie de Covid-19», selon le texte de résolution. Le projet de l'Irlande et de la Norvège, deux membres non permanents du Conseil de sécurité en charge du volet humanitaire en Syrie, prévoit une extension d'un an de l'autorisation de passer par le point d'accès de Bab al-Hawa, comme réclamée par l'ONU et de multiples organisations humanitaires. Obtenir un «renouvellement pour au moins 12 mois est une ligne rouge pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France et plusieurs autres membres», selon un diplomate occidental s'exprimant sous couvert d'anonymat. Washington, Londres et Paris, membres permanents, disposent d'un droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU. Techniquement, ce Conseil doit d'abord voter dans la journée d'hier sur le texte occidental avant de mettre aux voix le projet russe. Un scénario similaire s'était déjà produit fin 2019 et la Russie avait comme la Chine mis son veto au texte occidental avant d'imposer ses vues au Conseil.

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