Au moins 20 martyrs dans une frappe sioniste au nord de Beyrouth

Au moins 20 martyrs ont été tués, hier, dans une frappe sioniste visant une localité chiite située dans une région majoritairement chrétienne au nord de Beyrouth, a indiqué le ministère libanais de la Santé. «La frappe israélienne visant Aalmat dans la région de Jbeil a fait 12 morts, dont trois enfants», a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant qu'il s'agissait d'un bilan provisoire. Une autre frappe sioniste a visé, hier, une maison de la ville de Baalbeck, principale ville de l'est du Liban, a rapporté un média d'État, sans appel préalable d'Israël à évacuer. «Des avions ennemis ont lancé une frappe sur une maison dans le quartier d'al-Lakkis» de la ville, a indiqué l'Agence nationale d'information (Ani). Au moins 31 personnes sont également tombées en martyres samedi dans des frappes sionistes sur le sud et l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé. Dans l'est du Liban, «les raids de l'ennemi sioniste contre la région de Baalbeck-Hermel ont fait 20 martyrs, dont 11 dans la localité de Knaisseh» et 14 blessés, a précisé le ministère dans un communiqué. Dans le sud du Liban, cinq personnes sont tombées en martyres dans une frappe sioniste sur la localité de Hanaouay, près de Sour, a précisé le ministère. Cinq secouristes de l'Association al-Rissala et un secouriste du Comité islamique de la santé sont tombés en martyrs dans une frappe à Deir Qanoun, a-t-il ajouté. Ailleurs dans le sud du Liban, un «avion de combat ennemi» a détruit deux maisons dans la ville de Nabatiyeh, selon l'agence d'information nationale libanaise Ani. La veille, sept personnes dont deux fillettes sont tombées en martyres dans des frappes sionistes sur la ville de Sour, a indiqué dans un nouveau bilan samedi, après que des corps ont été retirés des décombres. Selon l'Ani, ces frappes ont visé trois immeubles et causé d'importants dégâts à des dizaines de maisons. La direction des postes-frontières de l'Irak a annoncé dimanche que plus de 18 000 Libanais étaient entrés au pays en 44 jours, en raison de l'agression sioniste toujours en cours contre les villes du sud du Liban. «Du 27 septembre dernier au 10 novembre courant, le nombre de Libanais ayant franchi la frontière irakienne s'élève à plus de 18 mille», a indiqué la direction des postes-frontières irakienne. La même source a expliqué que l'accueil des Libanais par l'Irak est «basé sur la décision du Premier ministre, Mohamed Shiaa Al-Sudani, qui a insisté sur l'octroi de visas d'entrée gratuits aux Libanais et la fourniture de toute l'assistance humanitaire et sanitaire», affirmant que «les efforts de l'autorité se poursuivent, en coopération avec les départements opérationnels, pour accueillir les citoyens libanais». Récemment, l'Agence des Nations unies pour les réfugiés avait annoncé que plus d'un demi-million de personnes ont fui le Liban pour la Syrie et l'Irak depuis le 23 septembre, suite à l'agression sioniste.