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Le Conseil de sécurité de l’ONU débat de la situation au Moyen- Orient

Attaf préside la réunion de haut niveau

La mobilisation constante et forte de l’Algérie, au sein du Conseil de sécurité, est la résultante des orientations du président Abdelmadjid Tebboune qui n’a pas cessé de répéter que « l’Algérie n’abandonnera jamais la Palestine et la soutiendra jusqu’à l’établissement d’un État indépendant, avec El Qods pour capitale ».

Chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf a présidé, hier à New York, la réunion ministérielle du Conseil de sécurité consacrée à «la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne». Cette réunion a constitué l'entame du débat trimestriel sur la question, en présence du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui a averti que «toute annexion totale ou partielle de la Cisjordanie par Israël serait une très grave violation du droit international», dénonçant les déclarations de hauts dirigeants sionistes.
L'accord de cessez-le-feu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et l'entité sioniste, entré en vigueur dimanche matin, a constitué un élément central des discussions. Salué par les membres du Conseil de sécurité et le SG de l'ONU, cet accord doit être, ont-ils souligné, mis en oeuvre pleinement et rapidement. Pour cela, ils ont exhorté les parties à s'y engager «de bonne foi». La mobilisation constante et forte de l'Algérie, au sein du Conseil de sécurité, est la résultante des orientations du président Abdelmadjid Tebboune qui n'a pas cessé de répéter que «l'Algérie n'abandonnera jamais la Palestine et la soutiendra jusqu'à l'établissement d'un État indépendant, avec El Qods pour capitale». C'est à ce titre que la diplomatie algérienne reste inconditionnellement sur le front, au sein du Conseil de sécurité de l'ONU comme dans d'autres fora internationaux, pour défendre les causes justes, notamment les causes palestinienne et sahraouie. Et c'est en vertu de cela que la représentation diplomatique algérienne oeuvre, sans relâche, pour l'adoption d'un cessez-le-feu permanent et durable à Ghaza, dévastée par une agression sioniste génocidaire. À cet égard, le ministre algérien n'a pas manqué de souligner l'importance de parvenir à un cessez-le-feu permanent, à la levée de toutes les restrictions et entraves à l'acheminement de l'aide humanitaire et, surtout, au retrait complet des forces d'occupation sionistes des territoires palestiniens. Attaf a réitéré la position de l'Algérie, soulignée dans le communiqué qui a salué l'annonce de l'accord de trêve à Ghaza, selon laquelle cet accord est une «réponse partielle» aux revendications légitimes du peuple palestinien. Il faut, souligne-t-il, conduire «d'autres démarches pour la reconstruction et l'unification des territoires palestiniens, mais aussi l'ouverture de perspectives concrètes pour l'établissement d'un État palestinien indépendant et souverain comme solution juste, durable et définitive au conflit arabo-israélien, une condition sine qua non pour rétablir la sécurité et la stabilité dans l'ensemble de la région du Moyen-Orient».
Tel est le message principal délivré par Ahmed Attaf qui aura pour tâche, dans le cadre de la présidence algérienne du Conseil de sécurité au cours de janvier, de présider une série de réunions et d'activités, programmées à l'initiative de notre pays, afin de mettre en lumière les enjeux les plus fondamentaux du monde arabe et du continent africain, en particulier les développements de la question palestinienne, la lutte contre le terrorisme en Afrique et la coopération entre les Nations unies et la Ligue arabe. Dans un entretien accordé à «Al 24 News», le ministre d'État, a déclaré que l'Algérie, en sa qualité de présidente en exercice du Conseil de sécurité, assurera le suivi de l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, soulignant qu'il s'inscrit dans le cadre plus global d'un règlement durable et définitif de la question palestinienne, en application de la légalité internationale. Cet accord, dira-t-il, «a été longtemps attendu et l'Algérie a oeuvré, depuis son adhésion au Conseil de sécurité en qualité de membre non permanent, à ce que la priorité absolue soit accordée à la cause palestinienne et au cessez-le-feu pour mettre fin aux souffrances des populations de Ghaza». L'Algérie, dira encore Attaf, «nourrit un espoir prudent et un optimisme vigilant, l'accord en question étant délicat, voire très délicat, et doit donc bénéficier du soutien de la communauté internationale».
«Ce que nous attendons du Conseil de sécurité, en tant qu'Algériens, c'est la validation, l'adoption et l'élargissement du soutien international autour de cet accord», insiste Attaf qui a par ailleurs expliqué les subtilités de la représentation diplomatique à l'ONU, dans sa dimension nationale et sa présidence du Conseil de sécurité. Sur la même chaîne, il avait déjà abordé la réunion prévue sur la lutte contre le fléau du terrorisme en Afrique, rappelant que le président Abdelmadjid Tebboune s'est vu confier par ses pairs, au sommet de l'Union africaine, le dossier et qu'en conséquence, l'Algérie portera un message objectif, lors de la réunion prévue du Conseil de sécurité sur ce phénomène et ce fléau.

Le ministre des AE dément la reconnaissance «implicite» de l'entité sioniste
Le chef de la diplomatie algérienne a apporté des précisions concernant l'attitude que va adopter l'Algérie au Conseil de sécurité de l'ONU où l'entité sioniste siège également en tant que membre non permanent. Attaf a indiqué que «l'Algérie était au Conseil de sécurité dans les années 60 et 80, et au début des années 2000, et elle y est aujourd'hui et donc nous avons des traditions et usages en la matière». «La présidence du Conseil de sécurité est une responsabilité qui impose des charges à celui qui l'assume», a-t-il souligné. Et d'ajouter: «Il est vrai que l'Algérie et même à travers ceux qui président en son nom le Conseil de sécurité, a sa position nationale, mais elle a aussi des responsabilités envers le Conseil dont elle dirige les travaux et doit respecter ses règles et ses usages.» «Quand un État préside le Conseil de sécurité, l'exception est de parler au nom de la nation et la règle au nom du Conseil et par conséquent l'Algérie en assurant la présidence du Conseil de sécurité doit agir en tant que présidente du CS et non pas en tant qu'État avec ses positions nationales, je vais donc agir, à ce sujet, en qualité de président du Conseil de sécurité, indépendamment de la position nationale..»

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