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Les Etats-Unis sortent un 3ème veto face à la résolution de l’Algérie

A Ghaza, le carnage continue

Les Etats-Unis, allié inconditionnel d’Israël, ont donc confirmé leur menace de recourir au veto pour bloquer la résolution, tout en faisant circuler une résolution parallèle.

La Maison-Blanche a bien choisi son camp et sa représentante au Conseil de sécurité de l'ONU l'a démontré hier, en sortant le veto contre la résolution portée par l'Algérie avec le soutien du groupe des pays arabes. Malgré la condamnation internationale des crimes sionistes contre Ghaza, les Etats-Unis ont de nouveau frustré hier le Conseil de sécurité de l'ONU dans sa tentative d'exiger un cessez-le-feu «immédiat». Outre le veto, Washington a diffusé un texte alternatif sur une éventuelle trêve sous conditions. Le projet de résolution soumis par l'Algérie exigeait «un cessez-le-feu humanitaire immédiat qui doit être respecté par toutes les parties», et il a recueilli 13 voix pour, une abstention (Royaume-Uni) et une contre, 3ème veto américain depuis le début de l'agression fasciste contre Ghaza. Il s'opposait aussi au «déplacement forcé de la population civile palestinienne», Israël parlant d'une « évacuation des civils avant une offensive terrestre à Rafah où s'entassent 1,7 million de personnes. «Un vote pour ce projet de résolution est un soutien au droit des Palestiniens à vivre. A l'inverse, voter contre signifie un soutien à la violence brutale et à la punition collective qui leur est infligée», a déclaré, juste avant le vote, l'ambassadeur Amar Bendjama.
Les Etats-Unis, allié inconditionnel d'Israël, ont donc confirmé leur menace de recourir au veto pour bloquer la résolution, tout en faisant circuler une résolution parallèle dans laquelle ils évoquent un «cessez-le-feu temporaire». Ainsi se trouvent reportées les conditions d'une «cessation durable» de l'agression barbare qui a fait plus de 29 000 martyrs à Ghaza dont une majorité d'enfants et de femmes. Contrairement au texte américain, la résolution de l'Algérie réclame, sans détour et de manière urgente, un «cessez-le-feu immédiat» et «l'interdiction de tout déplacement forcé», tout en juxtaposant à la sauvegarde de la population civile de Ghaza la libération des otages sionistes. Il est certain que les Etats-Unis n'ont pas cessé, depuis le début de l'agression sioniste contre Ghaza,
le 7 octobre dernier, de s'opposer à tout projet de résolution mentionnant l'urgence du cessez-le-feu. Ils ont utilisé déjà par deux fois leur veto afin de permettre à leur allié sioniste de poursuivre le génocide en toute impunité. Il semble qu'avec le nouveau texte, exhibé en parallèle au projet de résolution porté par l'Algérie, l'administration Biden a cherché à biaiser la démarche consensuelle de la grande majorité des membres du Conseil de sécurité de l'ONU, histoire de donner un crédit quelconque au discours du président américain qui estime que les bombardements contre Ghaza sont, à son goût, juste «excessifs». Faisant échos aux récentes déclarations de Joe Biden, le texte évoque un prétendu cessez-le-feu temporaire «dès que ce sera réalisable» avec une «formule incluant la libération de tous les otages». La provocation américaine vise clairement à déclencher un veto russe contre un projet de résolution outrageusement partisan de la barbarie sioniste.

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