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Elections en Irak

41% de taux de participation aux législatives anticipées

L'élection des 329 députés se fait selon une nouvelle loi électorale, qui instaure un scrutin uninominal et augmente le nombre de circonscriptions pour encourager, en théorie, indépendants et candidats de proximité.

Le taux de participation «préliminaire» aux législatives anticipées en Irak a atteint 41%, a annoncé tôt, hier matin, la Commission électorale, ce qui représente une abstention plus forte qu'au dernier scrutin de 2018.
Ce taux initial publié par la Commission électorale est basé sur les résultats dans 94% des bureaux de vote, a souligné la Commission dans un communiqué. En 2018, la participation s'était établie à 44,52% selon des chiffres officiels que les détracteurs estimaient gonflés. «Le nombre de votants est de 9.077.779», a souligné dans un communiqué la Commission électorale. «Le taux de participation préliminaire est de 41%», a-t-elle ajouté.
A Baghdad, le taux de participation a évolué entre 31% et 34%, selon les quartiers. Quelque 25 millions d'électeurs étaient appelés dimanche aux urnes pour choisir parmi plus de 3.200 candidats. Alors que le vote était toujours en cours dimanche, la cheffe de la mission d'observation de l'Union européenne, Viola von Cramon, avait déploré «une participation très faible». «C'est un signal politique clair, et nous pouvons seulement espérer qu'il sera entendu par l'élite politique», avait-elle ajouté. Initialement prévues en 2022, les élections ont été avancées pour calmer la contestation née fin 2019, expression d'un immense ras-le-bol populaire contre une corruption tentaculaire, des services publics défaillants et une économie en panne dans un pays riche en pétrole. Réprimé dans le sang - au moins 600 morts et 30.000 blessés -, le mouvement s'est essoufflé après quelques mois.
Des dizaines de militants ont été victimes d'enlèvements et d'assassinats, imputés aux factions armées fidèles à l'Iran, au rôle incontournable en Irak. L'élection des 329 députés se fait selon une nouvelle loi électorale, qui instaure un scrutin uninominal et augmente le nombre de circonscriptions pour encourager, en théorie, indépendants et candidats de proximité.
Selon des experts, les grands blocs traditionnels devraient préserver leur représentation dans un Parlement fragmenté, où l'absence d'une majorité claire oblige à négocier des alliances.
Le turbulent mais influent clerc chiite Moqtada al-Sadr, dont la liste est considérée comme favorite, s'est d'ores et déjà félicité du «succès» du processus électoral.En cas de victoire avéré, le courant de Moqtada al-Sadr, ex-chef de milice à la rhétorique anti-américaine, devra encore composer avec les grands rivaux pro-Iran du Hachd al-Chaabi, entrés au Parlement pour la première fois en 2018, surfant sur la victoire contre le groupe Etat islamique (EI).

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