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Les parties qui ont misé sur l'annulation ou le report des législatives ont échoué

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer a affirmé que les tentatives des parties "haineuses" qui ont misé sur l'annulation ou le report des élections législatives du 12 juin courant, ont échoué, soulignant le rôle des médias algériens pour faire face à ces attaques "hostiles et de désinformation" qui ciblent le pays.

"Conscient qu'il est le seul à décider de son avenir, le peuple algérien n'a pas besoin de tuteurs ou de ceux qui décident à sa place", a déclaré M. Belhimer dans un entretien au journal "Echabab El Djazaïri" à la veille des élections législatives.

Ceux qui ont misé sur l'annulation ou le report des législatives du 12 juin "sont connus auprès de l'opinion publique pour ne pas vouloir du bien à ce pays", a-t-il dit.

Rappelant l'importance de ces élections "décisives" qui ont vu la participation de l'élite du pays parmi les diplômés universitaires, en mobilisant un grand public tout au long de cette campagne électorale, M. Belhimer a souligné que "ces parties haineuses auront leur réponse le 12 juin".

Evoquant les attaques médiatiques qui ciblent l'Algérie, le ministre a souligné que faire face à ces guerres cybernétiques "hostiles et de désinformation" est désormais "un engagement professionnel et un devoir national que doivent accomplir les différents médias", en faisant preuve d'un professionnalisme qui exige la maitrise du numérique, notamment concernant la sécurisation des sites d'information et la mise en échec des tentatives de piratage et de sabotage".

Il a évoqué la responsabilité des médias algériens publics et privés qui jouent un rôle "positif" dans la défense de l'intérêt national qui "rassemble tous les Algériens loyaux, quelle que soit leur appartenance, leur orientation et leur position".

Il a précisé que ces guerres médiatiques et attaques cybernétiques sont mises à nu par des sites d'information algériens nouvellement créés.

Promulgation de la loi sur la publicité après les législatives et création d'un tableau de bord pour une répartition équitable de la publicité entre les sites électroniques

                       

Le ministre de la Communication a évoqué l'avant-projet de loi sur la publicité, en cours d'examen, qui vise à "remédier aux  dysfonctionnements et aux pratiques du passé qui sont en contradiction avec le travail d'information", précisant que la nouvelle loi organique régissant le  secteur de la publicité "sera promulguée après les Législatives du 12 juin".

M. Belhimer a également souligné l'importance que revêt ce texte de loi affirmant que "nous comptons beaucoup sur la loi sur la publicité pour la régulation du travail médiatique et le contrôle de ce marché. Depuis janvier dernier, nous avons commencé à travailler avec les 15 normes de distributions arrêtées pour la publicité publique".

Face à l'augmentation du nombre de sites électroniques enregistrés auprès de la tutelle, et dans le souci de mieux organiser l'opération de création de ces sites en Algérie, le premier responsable du secteur a révélé la mise en place d'un nouveau mécanisme, appelé "tableau de bord" pour ces sites, supervisé par une équipe de spécialistes, ce qui permettra de connaître l'activité de chaque site" pour une "distribution juste et équitable" de la publicité publique.

Il a ajouté qu'il est procédé actuellement à l'activation de ce mécanisme pour connaître le volume de production médiatique de chaque site et au recrutement de journalistes professionnels.

Par ailleurs et en ce qui concerne le lectorat des journaux qui ne cesse de s'affaiblir en raison de l'orientation des lecteurs vers la presse électronique, le ministre a passé en revue les statistiques publiées par les imprimeries publiques, qui révèlent une diminution de la consommation du papier destiné à la presse écrite durant la période 2010-2020, de 59.000 à 12.000 tonnes en 2018, avec un recul du nombre de titres, qui est passé de 136 titres en 2019 à 80 en 2020.

Il a également indiqué que la plupart de ces titres sont imprimés sans tirage ou ne trouvent pas de lectorat, alors qu'ils  bénéficient de la publicité publique, ce qui est "inacceptable", a-t-il affirmé.

Les chiffres indiquent que le nombre d'internautes en Algérie dépasse 26 millions de personnes en 2021, ce qui n'est pas propre à l'Algérie seulement, étant donné que le monde entier est orienté vers l'investissement publicitaire dans lequel la presse en papier, ne représente que 5%".

Par ailleurs, le ministre est revenu sur la question de la communication institutionnelle et son importante dans le projet de modernisation de l'Administration et de l'amélioration de la relation du citoyen avec les institutions et les instances officielles.

Il a rappelé, à cet égard, les efforts du Gouvernement visant à développer le système de communication, à travers la numérisation des différents secteurs et services et la mise en place du cadre légal et juridique indispensable à l'éradication du spectre de la bureaucratie.

Partant, ce projet prévoit également un plan de développement des capacités humaines, "en mettant l'homme qu'il faut à la place qu'il faut et en restructurant l'Administration avec ses différentes branches, tout en focalisant sur l'importance de la formation".

Dans un autre contexte relatif à la généralisation et à l'unification de la carte de journaliste professionnel, M. Belhimer a rappelé que son département s'attelait à "assainir le secteur des intrus et à réhabiliter la profession et les professionnels du métier (journalistes, techniciens, photographes...).

Dans cette optique, le secteur poursuit le travail au sein d'ateliers spécialisés, en vue de définir la profession de journaliste ainsi que le cadre juridique qui lui assure tous ses droits et le protège de l'exploitation, du chantage et de la marginalisation, ajoute le ministre de la Communication qui a tenu à souligner que " le projet de l'Algérie Nouvelle ne se construit qu'avec une presse forte et avec des journalistes professionnels pourvus d'une vision prospective leur permettant de contribuer au processus de construction et de redressement, et d'un professionnalisme et d'une responsabilité leur permettant par ailleurs d'être une autorité active".

Le Premier responsable du secteur s'est engagé à permettre aux journalistes, à l'avenir, d'accéder à la carte de journaliste professionnel et à "éloigner ceux qui ont exploité le vide et méprisé le métier de journaliste du temps de la Issaba (bande)".

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