Le président turc qualifie les déplacements forcés à Ghaza de « pure brutalité»
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement condamné vendredi les déplacements forcés à Ghaza, les qualifiant de "pure brutalité" et de complètement inacceptables. S'adressant aux journalistes à son retour d'une tournée officielle en Malaisie, en Indonésie et au Pakistan, M. Erdogan a déclaré que les Etats-Unis "commettent une erreur de calcul grave concernant notre région". Le président turc a souligné qu'il était essentiel de ne pas adopter une approche qui ignorerait l'histoire, les valeurs, et l'expérience accumulée de la région. Il a également averti qu'ignorer les souffrances dans cette région ne serait pas bon pour Washington. M. Erdogan a appelé le président des Etats-Unis Donald Trump à honorer ses promesses électorales de rechercher la paix plutôt que la guerre. "Il n'y a pas de place dans la région pour une approche basée sur le fait accompli", a-t-il dit. M. Erdogan a souligné les préoccupations humanitaires et juridiques entourant la crise actuelle, et souligné l'impératif d'une solution juste qui respecte le droit international et le droit hu manitaire, réaffirmant l'engagement de la Turquie à défendre les droits des Palestiniens sur la scène internationale. "Il est essentiel d'assurer la protection des Palestiniens et de rechercher une solution juste. La Turquie a toujours défendu les droits palestiniens et travaillé activement pour attirer l'attention sur cette question sur les plateformes internationales. Nos efforts pour parvenir à des cessez-le-feu sont indéniables", a indiqué le président turc. "Toutes les mesures prises devraient être conformes à la volonté du peuple palestinien et proposer une résolution véritablement juste", a-t-il dit.