Le président libanais réclame le retrait de l'armée sioniste du sud du pays «dans les délais fixés»
Le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé samedi le retrait de l'armée sioniste du sud du pays "dans les délais fixés" par l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la l'agression sioniste contre le Liban, soit au 26 janvier, rapportent les médias libanais. "Le Liban est attaché à la nécessité du retrait des forces (sionistes) de ses territoires occupés dans le délai fixé par l'accord" de cessez-le-feu, a déclaré le nouveau chef de l'Etat en recevant le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en visite au Liban depuis vendredi. Aoun a déclaré que la poursuite des violations terrestres et aériennes par l'occupant sioniste "contredit totalement l'accord de cessez-le-feu et constitue une continuation de la violation de la souveraineté libanaise et de la volonté de la communauté internationale". Il a, en outre, souligné "la pleine coordination entre l'armée libanaise et la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL)". Par ailleurs, le président Aoun a considéré la visite de Guterres au Liban, une semaine après son élection à la présidence de la Ré publique, comme "un message d'espoir pour les Libanais", remerciant le soutien apporté par les organisations des Nations unies au Liban dans tous les domaines.