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Le Conseil de sécurité appelé à inclure un chapitre sur les droits de l’Homme dans le mandat de la Minurso

 Le Groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’Homme au Sahara occidental, a appelé jeudi le Conseil de sécurité de l'ONU à inclure un chapitre sur les droits de l’Homme dans le mandat la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (MINURSO).

Rappelant que le Sahara occidental est inscrit dans la liste des Territoires non autonomes depuis 1963 et que le Peuple Sahraoui est sous occupation militaire illégale depuis 1975 et qu’il attend l’organisation du référendum d’autodétermination et d’indépendance depuis 1992, le Groupe qui englobe plus de 200 organisations, a demandé, dans une lettre ouverte au Président du Conseil de sécurité de l’ONU, Christoph Heusgen, "aux membres du Conseil de sécurité d’inclure un chapitre sur les droits de l’Homme dans le mandat de la MINURSO et de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires prévus par la Charte afin que celle-ci puisse porter à terme, dans les plus brefs délais, son mandat principal pour lequel elle a été créée".

Les 214 organisations du Groupe de soutien de Genève ont rappelé, dans la lettre "la responsabilité principale de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental".

Elles ont a également demandé au Secrétaire général de l'ONU de "nommer une personnalité indépendante comme Envoyé Personnel afin qu’il poursuive l’excellent travail mené par l’ancien Président Horst K?hler", appelant la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l'ONU à reprendre la Mission technique initiée en 2015 et de mettre en place un programme d’assistance technique et de renforcement des capacités avec le représentant reconnu du Peuple sahraoui, le Front Polisario".

L'autodétermination du peuple sahraoui, un droit inaliénable 

Le Groupe de soutien de Genève a également tenu a rappeler que "dans son rapport, la Mission de visite des Nations Unies au Sahara occidental, sous occupation espagnole (mai/juin 1975) avait souligné que le Comité spécial pour la décolonisation en 1964 avait déjà regretté le retard qu’apportait la Puissance administrante (Espagne) à libérer le Territoire de la domination coloniale".

Les membres de la Mission avaient clairement indiqué que, suite à nombreux entretiens, la majorité de la population sahraouie était manifestement en faveur de l’indépendance, a-t-on affirmé.

Et d'ajouter: "L’invasion et l’occupation prolongée du Sahara occidental par le Royaume du Maroc a été la cause et continue d’être la cause de violations graves et systématiques des droits humains fondamentaux du Peuple sahraoui, ainsi que de violations graves du Droit International Humanitaire".

"Parmi celle-ci, on peut citer la violation persistante des articles 31 - 32 (interdiction de la contrainte, de la torture et des sévices corporelles), Article 33 (interdiction des peines collectives, de l’intimidation, des pillages et des représailles), Article 49 (interdiction de la déportations, des transferts et des évacuations), Article 53 (interdiction de détruire des biens mobiliers ou immobiliers, appartenant individuellement ou collectivement à des personnes privées), and Article 76 (concernant le traitement des détenus) de la Quatrième Convention de Genève", a dénoncé le Groupe, indiquant que "certaines de ces violations pourraient être considérées comme des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et comme génocide culturel".

"La Note de cadrage en vue du débat public de haut niveau, publiée par la présidence allemande du Conseil de sécurité, souligne que les opérations de paix des Nations Unies sont censées, à juste titre, prévenir les violations des droits de la personne ou y mettre fin, ainsi que protéger les civils", a souligné le Groupe de soutien dans sa lettre.

"Ceci est d’autant plus vrai dans le cas de la MINURSO puisqu’il s’agit de la seule Mission de Paix dont la tâche principal est d’assurer l’application d’un droit fondamental des peuples : le droit à l’autodétermination et à l’indépendance", a-t-on insisté.

Le Groupe de soutien de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’Homme au Sahara occidental a également indiqué qu'il "partage l’opinion exprimée par la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme lors du débat de haut niveau que les composantes des droits de l'Homme ont un rôle essentiel à jouer pour contribuer aux objectifs généraux des opérations de paix afin de soutenir les processus politiques et de paix".

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