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L'AARASD dénonce l'ouverture d'une antenne LREM dans la ville sahraouie occupée de Dakhla

L'Association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), a adressé une lettre au délégué général du
parti politique français La République en Marche (LREM), Stanislas Guerini dans laquelle elle dénonce l'ouverture d'une antenne de ce parti à Dakhla, territoire sahraoui occupé par le Maroc et appelle à infirmer "très rapidement" cette position désastreuse. "Permettez-nous ce courrier pour vous dire notre très vif étonnement en apprenant que votre mouvement, la République en Marche, avait ouvert un bureau à Dakhla en déclarant que cette ville était située dans les provinces du Sud marocain", écrit l’association des Amis de la RASD dans un communiqué signé par sa présidente Régine Villemont. La présidente de l'association rappelle que la ville de Dakhla "se trouve au Sahara occidental, territoire non-autonome défini comme tel par les Nations Unies dans l’attente de l’achèvement de sa décolonisation, et en grande partie occupé militairement depuis 1976 par son voisin le royaume du
Maroc". "C’est en effet par un courrier officiel de votre mouvement, bien relayé par la presse officielle marocaine, que nous avons appris ce déni du droit international", a-t-elle déploré. Régine Villemont a, en outre, interpelé le délégué général de La République en Marche sur les motivations ayant conduit ce parti politique à ouvrir un bureau dans la ville sahraouie occupée de Dakhla. La République en Marche "veut-elle se mettre dans les pas" de Donald Trump reconnaissant, en toute illégalité, la prétendue souveraineté du Maroc au Sahara occidental et "reproduire les gestes des Etats africains à la botte du Royaume qui ouvrent des consulats dans les deux principales villes de ce territoire non-autonome ?", s'est-elle interrogé. Dans sa missive, la présidente de l’Association des Amis de la RASD s'est également demandé si certains membres du mouvement LREM "se seraient laissés convaincre par les arguments marocains légitimant l’occupation d’un territoire et la mise sous tutelle d’un peuple qui n’a pu jusqu’à aujourd’hui exercer son droit inaliénable à l’autodétermination édicté il y a 60 ans par l’ONU". Elle a pointé du doigt "les traditionnels soutiens du Maroc" qui semblent, selon elle, à la manœuvre, citant "la Chambre de Commerce et d’Industrie franco-marocaine". "Le mouvement qui a porté le Président Macron au pouvoir, et qui dispose d’une large majorité à l’Assemblée nationale, peut-il se permettre un tel déni du droit, alors que le Conseil de Sécurité où la France dispose d’un rôle éminent va très bientôt se réunir sur le sujet du Sahara occidental?", s'est-elle encore demandé, assurant qu'il en va de la légitimité de la République française "qui ne peut ainsi trahir ses engagements internationaux". "Nous comptons sur vous pour infirmer très rapidement cette position désastreuse, et nous restons à votre disposition pour d’autres échanges surle sujet", a-t-elle conclut. 

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