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Justice : le travail d'intérêt général au centre d'une journée d'étude à Skikda

Le travail d'intérêt général, en remplacement des courtes peines d'emprisonnement, était au centre d'une journée d'étude organisée, mercredi, à la Cour de justice de Skikda où les dispositions de la loi n 09-01 du 25 février 2009 modifiant et complétant l'ordonnance n 66-156 du 8 juin 1966 portant code pénal, ont été expliquées et débattues. Au cours de cette rencontre encadrée par des magistrats et des cadres de la Cour, en présence de représentants des différents services de sécurité et d'avocats, les participants ont débattu des modifications les plus importantes apportées aux procédures de mise en œuvre de cette peine alternative à la privation de liberté. Le procureur général près la Cour de Skikda, Brahim Boussalem, a précisé, à cet égard, que la législation algérienne a connu ''une évolution significative'', notamment en matière criminelle, s'agissant en particulier de la possibilité d'épargner la peine d'emprisonnement aux mineurs délinquants pour des raisons objectives, surtout après les amendements apportés à cette loi en 2024, élargissant, ainsi, le champ d'application de cette peine. Yacine Kellou, président de chambre à la Cour de Skikda, a souligné, quant à lui, que le travail d'intérêt général a été "introduit comme alternative aux peines privatives de liberté afin de réhabiliter les condamnés en les engageant dans des activités servant l'intérêt général tout en les protégeant contre la récidive'', ce qui s'est traduit par les modifications apportées à la loi n 09-01, notamment en ce qui concerne la protection des mineurs âgés de 16 ans au moins au moment de la commission des faits incriminés. "Le juge des mineurs peut de la sorte proposer une peine de travail d'intérêt général à la place de la privation de liberté", a-t-il ajouté. Karim Abdelhafid, juge d'application des peines à la Cour de Skikda, a expliqué les modalités pratiques de mise en œuvre de cette peine alternative, celle-ci remplaçant la peine d'emprisonnement par l'accomplissement, par le condamné, pour une durée de quarante (40) heures à six cents (600) heures sur la base de deux (2) heures pour chaque jour d'emprisonnement, d'un travail d'intérêt général non rémunéré. 

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