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Investissement: le nouveau projet de loi redonnera confiance à l'opérateur économique

Le Médiateur de la République, Brahim Merad a déclaré, lundi à Alger, que le nouveau projet de loi relative à l'investissement redonnera confiance à l'opérateur économique, affirmant qu'un cadre juridique approprié à l'investissement permettra à l'Algérie de se placer au rang des pays économiquement émergents.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a tenu à trouver un cadre juridique "approprié" à l'investissement, permettant, tant à l'investisseur local qu'étranger, de se lancer "confortablement" dans l'acte d'investissement en Algérie, a précisé Merad qui était invité du "Forum de la radio" de la chaine I.

Le projet de loi relative à l'investissement, adopté en mai dernier en Conseil des ministres, et qui sera prochainement présenté à l'Assemblée populaire nationale (APN) pour examen et débat, "redonnera confiance à l'opérateur économique" pour aller de l'avant dans l'acte d'investissement, a-t-il souligné, indiquant que "de nombreux opérateurs envisagent d'élargir leurs activités économiques".

Evoquant le bilan de la levée des obstacles sur les projets économiques, il a fait savoir que 867 projets d'investissement ont été débloqués, ce qui a permis la mise en exploitation de 610 unités industrielles et la création de plus de 34.000 emplois permanents.

Il a souligné, à cet égard, que les projets d'investissement contribuent à l'amélioration du niveau de vie du citoyen, en assurant des postes d'emplois et en contribuant à la réalisation du développement local, rappelant que "le Médiateur de la République, en tant qu'organe, n'est qu'une partie intégrante d'une dynamique structurelle dont les bases ont été jetées par le Président de la République, à travers une série de décisions et de directives pour relancer l'économie".

Rappelant les conditions particulières qu'a connues l'Algérie, à l'instar de plusieurs autres pays, dont la sécheresse, la baisse des cours des hydrocarbures et les répercussions de la crise sanitaire mondiale, Merad a déclaré qu'"en dépit de tout cela, le Président de la République a honoré ses engagements concernant son programme de développement et fait face à toutes les difficultés pour aller de l'avant et surmonter cette étape. Aujourd'hui, nous avons atteint des résultats que nous considérons comme point de départ d'un grand processus de développement qui fera de l'année 2022, l'année du décollage économique par excellence".

L'instance du Médiateur de la République est la première instance créée après l'élection du Président Tebboune qui a placé le citoyen au "centre de ses préoccupations", par souci de lui "rétablir ses droits, préserver sa dignité et améliorer son niveau de vie, tout en œuvrant à aplanir les obstacles bureaucratiques dont il souffre", a ajouté  Merad.

Soulignant le caractère prioritaire de "la levée des injustices" dans les régions enclavées, le Médiateur de la République a fait état d'"un programme de développement ayant permis l'examen de la situation, le recensement des régions concernées et la consécration d'enveloppes financières pour la prise en charge des projets nécessaires et urgents".

Grâce à ses délégués locaux dans les 58 wilayas, l'instance du Médiateur de la République suit au quotidien les dossiers et les affaires des citoyens, a-t-il rappelé, relevant qu'en 2021 son instance avait été destinataire de 61.421 requêtes dont 59.745 ont été examinées et soumises aux administrations concernées.

L'instance du Médiateur de la République a répondu, en 2021, à 34.832 préoccupations et enregistré 124.368 audiences au niveau de l'instance et ses délégations locales, a-t-il précisé.

Du 1er janvier au 26 mai 2022, l'instance du Médiateur a reçu 25.297 requêtes, dont plus de 25.000 examinés et transférées, outre 39.862 audiences, selon le médiateur.

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