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Covid-19: mettre en place des infrastructures externalisées pour mieux lutter contre la pandémie

Le président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, Pr Kamel Senhadji, a indiqué mardi qu'il serait "important et grand temps" de mettre en place des infrastructures externalisées (des espaces dédiés à la Covid-19) du fait que la population n'a pas été assez vacciné pour mieux contrer le virus. "Il y a une situation fortement dramatique. Il sera important et grand temps de mettre en place des infrastructures externalisées (des espaces dédiés spécialement à la Covid) car nous n’avons pas assez vacciné", a-t-il préconisé sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. "Nous allons probablement affronter encore une nouvelle vague, il y aura donc le paramètre du vaccin s’il est déployé en masse, il pourrait peut être contrer cette course du virus", a-t-il ajouté. Pour ce spécialiste, en prévision d’une 4ème vague, il serait temps que ces sites soient mis en place et adaptés dans les "plus brefs délais", affirmant qu'il vaudrait mieux le faire dans une situation d’accalmie. Le Pr Senhadji a expliqué, dans ce sillage, qu'il aurait été adapté de mettre en place 4 grands centres (comme à la Safex) pour "pouvoir drainer toute cette pathologie Covid, dans ces conditions d’urgence, pour l'externaliser". "On aurait pu équiper ces centres, isolés sous forme de petits box en les compartimentant, et mettre ainsi des milliers de lits, la tuyauterie en cuivre pour faire passer l’oxygène et adosser à cette structure une centrale de production d’oxygène, et il y n'aura pas de problème de camions, de bouteille ni de problème d'accession au site", a-t-il soutenu. Evoquant les vaccins chinois et russe, le Pr Senhadji a assuré que même s'ils n'étaient pas homologués par l’agence européenne, pour des raisons que l’on pourrait imaginer, ils sont "efficaces, sans aucun doute". "Ces vaccins, avec leur taux de protection et d’efficacité, pourraient être à l’origine d’une immunité collective importante, nous permettant ainsi de sortir de cette crise", a-t-il estimé. Revenant sur la variant Delta, il a indiqué que vu le profil du variant, il serait important que le ministère de la Santé puisse redéfinir la catégorie à vacciner pour inclure les jeunes, y compris les enfants. Le Pr Senhadji a indiqué qu'il revenait au ministère de la Santé de mettre en place les outils de riposte avec une stratégie, puisque ce département est "pleinement" responsable de la santé du citoyen . Evoquant les missions de son agence, ce spécialiste a indiqué que des rapports étaient transmis régulièrement au président de la République, expliquant que son travail premier c’est d'être "l’œil scientifique" du président, qui est régulièrement informé de toutes les données et des analyses que les experts de l'agence produisent pour qu'il puisse avoir toutes les informations pour prendre ses décision "en toute souveraineté". Le Pr Senhadji a relevé que son agence a réuni, depuis samedi, les experts et les spécialistes dans tous les domaines. "Nous avons mis en place une espèce de cartographie de la situation actuelle, où un diagnostic précis a été fait par rapport à ce problème d’oxygène, de vaccination, de réanimation et de prise en charge des malades. Ce groupe d'experts est en train de travailler sur la mise en place d’une stratégie qui sera à la disposition du président de la République en lui proposant les différentes actions par rapport à tous ces éléments qui ont été diagnostiqués sur la situation que nous vivons actuellement", a-t-il dit. Concernant la vaccination des personnes ayant déjà contracté le virus, il a indiqué qu'il avait préconisé en haut lieu (président de la République) à ce que cette catégorie ne reçoive qu'une seule dose sous forme de rappel. Il a a expliqué qu'il y avait un protocole utilisé par un certain nombre de pays européens et qui consiste à vacciner les personnes ayant eu déjà une contamination par la Covid-19 avec une seule dose jouant le rôle de rappel. Les études qui ont été faites sur la réponse immunitaire sont meilleures que lorsqu’on vaccine avec un protocole classique (deux doses), a-t-on argué. Questionné sur l'opportunité de décréter l’état d’urgence sanitaire, il a indiqué que cela dépendrait de l’évolution de la pandémie mais, a-t-il expliqué, cela relevait des prérogatives du président de la République. S'agissant d'un éventuel retour à un confinement total, il a indiqué qu’il s’imposerait de lui-même quand la santé du citoyen est compromise "dangereusement", relevant par ailleurs que c’est dans ces situations "difficiles à l’extrême qu’on est forcé de trouver des solutions".

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