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Clôture du 11e Festival culturel chaâbi dans la joie du retour parmi les grands événements culturels

Le 11e Festival culturel national de la chanson chaâbi a pris fin, lundi soir à Alger, avec une prestation de haute facture du grand Abdelkader Chaou, devant un public nombreux qui s’est également délecté sur les airs de plusieurs cheikhs de la nouvelle scène de ce genre populaire. La salle Ibn-Zeydoun de l’Office Riadh El Feth (OREF), où ce bel événement a élu domicile depuis le 10 août dernier n’a pas désempli, et pour cause, le très nombreux public présent, qui, par manque de places disponibles, a dû occuper les allées réservées aux déplacements des spectateurs, bravant ainsi, la hausse des températures et le taux élevé de l’humidité dans la salle. Interrompu durant sept ans, ce grand rendez-vous annuel, est désormais de retour, consacrant sa 11e édition à la mise en valeur de l’œuvre singulière et le parcours atypique du grand maître de la chansonnette chaâbi, Mahboub Safar Bati (1919-2000), ce grand philosophe du texte et de la partition musicale, dont la signature demeure encore synonyme de succès. Dirigés d’une main de maître par le maestro Djamel Taâlbi, une quinzai ne de musiciens virtuoses, dont Nacer Hini au piano, Krimou Bouaziz au tar et l’unique femme de l’orchestre, Saliha Ould Moussa au luth, a soutenu les chanteurs, Tarek Difli de Constantine, Mohamed Yacine Lounici de Ain Defla, Hakim El Ankis, Kamel Aziz et le grand cheikh, Abdelkader Chaou d’Alger, qui ont enchanté l’assistance à travers des prestations pleines, généreusement rendues dans des atmosphères conviviales et festives. Dans une ambiance de grands soirs, et après l’interprétation en prélude musicale de "Oh Yan’tiya", les chanteurs à la mandole ont rendu entre autres pièces, "Loghzal Z’hiro", "Djohra", "Khed’ha ou chafet’ha hamra", "T’chawrou aâliya yamine halfou", "Oh yan’tiya" et "Ahliya". Trois beaux textes poétiques, "Kelmet el Istiqlelel", "Adjini b’lehnana" et "Lem'raya", lus par leur auteur, Kamel Cherchar avec un ton chaleureux et une diction de conteur, ont été très appréciés et fortement applaudis par l’assistance. Dansant et reprenant les refrains ponctués par des youyous et des applaudissements, le public a également pu se délecter sur les airs des pièces, "Welfi Meriem" (du poète et musicien Kaddour Ben achour Zerhouni / 1850-1938), "Er’biâe inouwwar", "Rahet larwah", "Wallah man’sitek ya lilet el bareh", "Qalbi ma yahmel dak dak" et d’autres encore. Grand moment de la soirée, lorsque le 11e Festival culturel national de la chanson chaâbi a rendu hommage, sous des salves d’applaudissements et des youyous nourris, au grand banjoïste Sid Ali Zeghdoud, un artiste discret au charisme professionnel pourtant imposant, qui a passé 43 ans d’une carrière prolifique à soutenir toutes les grandes figures qu’a connu le genre chaâbi depuis deux générations. Reprenant en chœurs plusieurs refrains des plus connus du genre chaâbi, notamment ceux écris et composés par la regretté artiste mis à l’honneur, l’assistance a savouré tous les moments de la cérémonie de clôture de cette 11e édition, dans l’allégresse et la volupté. Auparavant, le public a assisté à la projection d’un document filmé d’une quinzaine de minutes, retraçant la vie et l’œuvre du regretté maître de la chansonnette chaâbie, Mahboub Safar Bati, conçu et réalisé par le commissaire de cette 11e édition, Abdelkader Bendamache, qui n'a pas caché son "bonheur" d'entendre tous les praticiens et connaisseurs du genre chaâbi, invités au festival et présents à la cérémonie de clôture parler de "Réussite de l'événement". Le 11e Festival culturel national de la chanson Chaâbie, étalé durant six jours, du 10 au 15 août, a présenté plusieurs chanteurs, notamment ceux de la nouvelle scène, qui sont venus, de toutes les r égions d’Algérie honorer la mémoire du Cheikh Mahboubati et célébrer le retour de ce festival, un espace dédié à la découverte et la promotion des jeunes talents, ainsi qu’à la préservation et la transmission de ce genre populaire au riche patrimoine populaire et culturel.

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