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CIJ: l'Algérie participe aux audiences sur les conséquences juridiques des pratiques de l'entité sioniste

Sur instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie prend part aux audiences publiques à la Cour internationale de justice (CIJ), consacrées aux plaidoyers liés à la demande d’un avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste dans les territoires palestiniens, et devra présenter son plaidoyer ce mardi.

 

L'Algérie participera avec "un groupe de juristes mis en place sur instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et sous la supervision du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ahmed Attaf", indique un communiqué de l'Ambassade d'Algérie à La Haye.

 

L'Algérie fera, mardi, son plaidoyer après avoir participé aux différentes étapes précédant ces audiences. Elle a, déjà, présenté un réquisitoire et formulé des observations sur les exposés écrits d'autres pays conformément aux différentes mesures annoncées par la CIJ dans ce sens, précise le communiqué.

 

Le groupe de juristes algériens est composé du Professeur en droit international et membre de la Commission du droit international à l'ONU, Ahmed Laraba, de l'experte dans les questions des droits de l'homme et vice-présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), Mme Maya Sahli Fadel.

 

La Cour internationale de justice a entamé lundi les audiences publiques consacrées à la demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l'entité sioniste en Palestine occupée y compris à Al-Qods.

 

Les audiences ont débuté par le plaidoyer de la délégation palestinienne conduite par le ministre palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al-Maliki et composée d'une équipes de juristes et des membres de la mission diplomatique palestinienne accréditée aux Pays-Bas.

 

Dans son discours devant la CIJ, M. Al-Maliki a souligné que l’occupation (sioniste) devait prendre fin sans conditions aucunes, relevant que cette dernière défiait la décision de la CIJ portant interdiction des génocides à Ghaza.

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