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74e anniversaire de la Nakba : les projets de colonisation sioniste des territoires palestiniens s’intensifient

Le peuple palestinien continue de souffrir des effets du crime de la Nekba de 1948, sur fond d’intensification des projets sionistes de colonisation et de judaïsation des territoires palestiniens occupés, visant à effacer l’identité civilisationnelle arabe et islamique.

Depuis 1948, l’entité sioniste a occupé 77,4 % du territoire palestinien, a déplacé quelques 950.000 personnes sur un total de 1.400.000 qui résidaient dans la terre de Palestine, et a commis plus de 75 massacres pendant et avant la Nekba, en plus de 15.000 Palestiniens tombés en martyrs, selon le professeur de la faculté technique de Palestine, Yasser Abou Louz. Les Palestiniens vivaient dans plus de 1.300 villages, mais l’occupation sioniste a complètement détruit 531 d’entre eux et occupé 774 autres villages, a-t-il ajouté.

Dans un entretien accordé à l’APS à l’occasion de la commémoration du 74e anniversaire de la Nekba, le professeur palestinien est revenu sur les projets sionistes de judaïsation d’Al Qods occupé visant à changer ses  caractéristiques et son caractère arabe et islamique et effacer son identité historique et religieuse en plus de l’isoler de son environnement palestinien pour en faire une ville juive.

Dans ce contexte, le professeur spécialisé dans l’histoire de la Palestine a abordé le projet sioniste de 2020 initié depuis le début des années 1990 dans le but de judaïser le secteur de l’éducation, relevant que les Etats-Unis ont soutenu ce projet, dont la réalisation à atteint 95%. Il a également évoqué le Projet 2050, qui vise à élargir les frontières d’Al Qods et en faire une ville internationale, tout en ignorant la population palestinienne et ses revendications.

Selon Abou Louz, la décision de l’ancien président américain Donald Trump de "reconnaitre" Al Qdos comme "capitale de l’entité sioniste" en 2017, et la décision de déplacer l’ambassade des Etats-Unis des villages de Jaffa à Al-Qods en 2018 fait partie d’un plan visant, entre autres, à judaïser la ville et à établir plus de 29 colonies. Au cours des dernières années, poursuit le professeur d’université, l'occupation sioniste a démoli des centaines de maisons dans la ville d’Al Qods sous prétexte qu'elles n'étaient pas autorisées, faisant état de 170.000 maisons démolies depuis 1948 jusqu'à nos jours.

Il a également indiqué que l’occupant sioniste a empêché les habitants d’Al Qods de restaurer leurs vieilles maisons et a imposé la division temporelle et spatiale de la mosquée Al-Aqsa.

A cet égard, le professeur palestinien a affirmé que depuis son occupation d’Al Qods et de la mosquée Al-Aqsa, l’entité sioniste avait développé de nombreux plans et projets pour judaïser la ville de diverses manières, citant à titre d’exemple la démolition en entier de l’historique quartier maghrébin et le déplacement de ses habitants en 1967.

 Le mur de séparation pour changer la réalité démographique et géographique d’Al Qods

Selon lui, l'établissement du mur de séparation à Al-Qods vise à changer la réalité démographique et géographique de la ville, en empêchant environ 300.000 Palestiniens de communiquer et de s’interconnecter géographiquement, de sorte que le nombre de sionistes dans la ville historique augmente pour avoir une majorité démographique en faveur des Juifs, et en retour réduire le nombre d'Arabes, qui s'élève actuellement à environ 38 % à Al-Qods.

Il a déploré, en outre, le fait que l’occupant sioniste ait encouragé les colons à prendre d'assaut Al-Aqsa, notant que, 34.000 colons sionistes avaient fait une incursion dans la sainte mosquée en 2021.

Concernant la politique de déplacement forcé des Palestiniens de leur terre natale, le Dr Abou Louz a souligné que depuis 1948, l'entité sioniste a déplacé environ 950.000 Palestiniens, en plus de de 300.000 autres citoyens lors de la guerre de 1967, vers le monde arabe et plusieurs autres pays à travers le monde pour les remplacer par des colons sionistes.

L'occupant sioniste tente depuis des années de déplacer les habitants du quartier de Sheikh Jarrah à la ville d’Al Qods dont l'histoire remonte à 900 ans ", a-t-il" expliqué, relevant qu’il cherche à établir un lien géographique avec les colonies sionistes et à rompre toute interconnexion géographique palestinienne, ciblant 28 maisons de ce quartier qui compte 500 Palestiniens.

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