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Débrayage des postiers

La grève s’étend

Le bras de fer se durcit entre les postiers et la tutelle. Devant cette situation, les citoyen se disent pris «en otage».

La grève des travailleurs des bureaux de poste enclenché lundi, s'est poursuivi, hier, pour le troisième jour consécutif. Ce mouvement de grève «surprise», qui a concerné à ses débuts quelques bureaux de poste, s'est élargi. Déclenchée à la veille du mois de Ramadhan, dans certains
centres postaux d'Alger et des wilayas voisines, cette action de protestation est montée crescendo pour atteindre Blida Alger, Béjaïa, Tizi Ouzou, Médéa, M'sila, Jijel Dejlfa, Batna, Constantine et Tiaret. Les usagers de cette administration se trouvent ainsi lourdement pénalisés et ne savent plus à quel saint se vouer. Le timing est critiqué par les citoyens privés du retrait de leur argent, en cette période de grandes dépenses. Les contestataires, eux, sont de plus en plus durs à convaincre.
Les promesses de la direction générale de l'entreprise de verser, à partir de la journée d'hier, «la prime d'encouragement durant ce mois de Ramadhan» et les réponses favorables du premier responsable du secteur, qui s'est déplacé mardi dernier n'ont pu aboutir au «désamorcement» de la situation.
Le ministre de la Poste et des Télécommunications Brahim Boumzar, s'est rendu, avant-hier, au niveau d'un bureau de poste en grève, sis à Alger pour être à l'écoute des doléances des grévistes. Espérant le gel dudit mouvement de grève, le ministre a promis le règlement des revendications qui entrent dans ses prérogatives.
Il a, ainsi, fait part d'une volonté de régler les dossiers en suspens depuis des années, mais elle ne répond pas à toutes les revendications des grévistes, comme affirmé par leur représentant qui a répliqué.
Ce dernier a ajouté que «nos revendications doivent être prises en charge par nos représentants légitimes, que nous devons désigner nous-mêmes et non par l'administration. Il a refusé que le syndicat soit installé par la direction générale de l'entreprise. Chose qui laisse dire que c'est loin d'être réglé, car, l'entreprise campe sur ses positions. Elle avait affirmé, lundi dernier, avoir pris toutes les mesures nécessaires pour répondre aux préoccupations des protestataires sous condition d'installer un syndicat.
«L'application des primes de rendement individuelle et collective, les dossiers des travailleurs suspendus, l'aménagement des heures et des jours de la semaine de travail, les dossiers des travailleurs qui occupent des postes est liée légalement à l'installation d'un syndicat d'entreprise», affirme le communiqué

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