L'Expression

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L’islamisme sur l’échiquier politique

Une menace omniprésente

Il y a un seul islamisme, il ne peut y avoir un islamisme «modéré» et un autre «radical». Ils sont tous issus du même corpus dogmatique où la démocratie est incompatible avec les «valeurs» dont la chari’a est l’expression saillante et tangible.

Les législatives anticipées suscitent moult questionnements et interrogations de la part des observateurs politiques.
Le contexte et les enjeux qui entourent cet événement crucial poussent les experts et les politologues à mettre l'accent sur les conséquences de cette joute qui n'est pas comme les autres.
Les choses ne se présentent pas comme un processus ordinaire, il y va du nécessaire parachèvement institutionnel. Il est important d'élucider les enjeux de l'après-opération des élections législatives et analyser les tenants et les aboutissants de ce rendez-vous particulier et décisif.
L'enjeu qui taraude les esprits c'est bien la place de l'islamisme et sa menace sur le fonctionnement des institutions républicaines.
L'islamisme représenté par des partis dits «modérés» et à titre légal ne diffère pas de l'islamisme dit «radical», toutes les variantes de l'islam politique se reconnaissent dans un projet théocratique où l'objectif principal est d'asseoir les jalons d'un Etat islamique où la chari'a sera le référentiel de choix, voire incontournable desdits partis islamistes dans leur ensemble. D'ailleurs, cette conception en rapport avec la nature de ces partis est plus que claire dans son entreprise politique, les chefs de ces variantes de ladite mouvance islamiste ne s'en cachent pas, ils rappellent chaque fois dans leurs sorties médiatiques et dans des regroupements et rassemblements que la chari'a est l'objectif central dans notre action politique.
C'est dire que la menace de voir des partis islamistes dominer le spectre politique national à travers les institutions élues n'est pas du tout exclu.
L'absence des partis dits «démocrates» de la prochaine joute des législatives va favoriser l'émergence de l'islamisme et les forces conservatrices dont l'enjeu risque de prendre une autre tournure politique.
Le processus en cours est lui-même otage de cafouillages et de tiraillements reflétant l'impasse qui frappe de plein fouet la classe politique dans son ensemble. Les alternatives se focalisent autour d'une démarche susceptible de provoquer plus de crise et plus d'atrophie quant à une situation déjà délicate et sensible de par ce qui se trame comme menaces et velléités de déstabilisation du pays.
Une situation comme celle que traverse l'Algérie nécessite un sursaut patriotique dans la perspective de mobiliser les forces vives en renforçant les rangs et en soudant davantage le front interne face aux manoeuvres des forces obscures et des puissances étrangères qui se positionnent en embuscade contre le pays.
Les expériences politiques servent comme moyen pour ne pas reproduire les mêmes pratiques et les mêmes situations d'impasse en mesure de plonger le pays dans une spirale infernale aux conséquences désastreuses.
La responsabilité de la classe politique est entamée, celle de la société aussi, il ne faut pas se lamenter une fois le Rubicon franchi. Il y a un seul islamisme, il ne peut y avoir un islamisme «modéré» et un autre «radical». Ils sont tous issus du même corpus dogmatique où la démocratie est incompatible avec les «valeurs» dont la chari'a est l'expression saillante et tangible.
Les patriotes sont interpellés face à ce genre de dérives qui risquent de plonger le pays dans une impasse encore plus complexe. Le sursaut salvateur ne pourrait venir que du côté des forces vives de la patrie pour renverser la donne et barrer la voie aux apprentis sorciers et les ennemis de l'Etat national et de sa souveraineté.
La conjugaison des efforts pour asseoir un projet patriotique et démocratique avec comme matrice la justice sociale, est à même de déjouer le scénario de Cassandres qui guette le pays.
Les législatives anticipées sont une épreuve dans la perspective d'une mobilisation la plus large possible du front patriotique pour parer aux dangers qui se trament contre le pays, mais aussi un viatique susceptible de réduire la menace islamiste qui se profile à l'horizon.
La vigilance et la prudence sont de taille, on ne badine pas avec la nature de l'Etat national ni avec les acquis de l'indépendance et du processus de développement national et social du pays.

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