L'Expression

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Les frasques et les scandales politiques s’accumulent

Un «kamis» pour les démocrates!

On assiste à une situation kafkaïenne dont les nouveaux «démocrates» vont se doter d’un «kamis» pour blanchir tous les crimes et les actes abominables de la déferlante verte et son projet mortifère.

La déroute des «démocrates» semble en train de prendre une allure de compromission avec la nébuleuse supranationale du Rachad.
Cette volte-face d'un mouvement aux antipodes du legs de son chef, El Hachemi Cherif en l'occurrence qui a mené un combat sans faille contre le projet islamiste et sa démarche obscurantiste, suscite des interrogations et une grande déception de la part des républicains convaincus.
Le mouvement démocratique et social (MDS), puisque c'est de lui qu'il s'agit, ne cesse d'apporter des preuves quant à son révisionnisme politique sur la question de l'islamisme radical et son projet théocratique mortifère.
Ce mouvement avait même ouvert ses portes à un représentant de la nébuleuse de Rachad dans une ambiance de bonhomie et d'enthousiasme même. C'est le temps de la «repentance» même si cette notion relève de la sémantique eschatologique. Peut-être que le nouveau discours du MDS se confond avec cette nouvelle sémantique eschatologique à l'origine de sa «révolution copernicienne» qui a découvert que le mouvement islamiste Rachad est soluble dans la démocratie. Plus grave encore, les «idéologues» du MDS ont donné du crédit au discours de cette force obscure dont son chef n'hésite pas de rappeler que son objectif est de mettre en place un système islamique en matière de gestion de la cité. Mais le comble de l'ironie, c'est que la nouvelle génération qui tient la timonerie du MDS sait que le chef du Rachad assume les assassinats de leurs ex-camarades et les journalistes et tous ceux qui se sont élevés contre le projet totalitaire et fasciste de la nébuleuse islamiste.
Le MDS se livre à une véritable anthropophagie, au plan symbolique, cette nouvelle génération dudit mouvement a tourné le dos à celui qui a été considéré comme le symbole de la défense de la modernité, les valeurs républicaines et la lutte contre la déferlante islamiste et son projet moyenâgeux et anachronique.
Que s'est-il passé pour qu'un mouvement qui se targuait d'être le farouche défenseur de la mémoire des familles de victimes du terrorisme islamiste puisse changer de cap politique de telle sorte que, y compris la matrice idéologique de ce mouvement se déplace vers des énoncés somme toute hybrides et de compromission?
Cette question lancinante est posée par la majorité des militants qui se reconnaissaient dans ce mouvement et qui, aujourd'hui sont stupéfaits de cette nouvelle posture que développe la direction actuelle du MDS.
La direction actuelle de ce mouvement a été critiquée par sa base militante à propos de la candidature de son coordinateur actuel, Fethi Gheras, à l'élection présidentielle dans le cadre d'un cinquième mandat de la honte prôné par la «Issaba». Même si cette candidature ne pouvait pas se faire pour une raison propre à la représentativité de ce mouvement qui faisait défaut pour qu'il puisse collecter des signatures exigées pour se porter candidat.
Déjà, à ce niveau, il y a un véritable bémol, on ne peut pas s'impliquer mordicus dans un processus visant à entériner et légitimer un régime despotique et oligarchique, et de l'autre côté on se transforme en ennemi farouche à un système de pouvoir du jour au lendemain. Ca ne tient pas la route.
Les pseudos démocrates version PAD ont montré que le combat pour la démocratie et la justice sociale peut être synonyme d'une compromission allant jusqu'à solliciter l'islamisme comme modus operandi sans se soucier outre mesure.
Un dérapage gravissime avec cette élite qui consacre la misère politique dans son expression la plus éhontée et burlesque à la fois.
On assiste à une situation kafkaïenne dont les nouveaux «démocrates» vont se doter d'un «kamis» pour blanchir tous les crimes et les actes abominables de la déferlante verte et son projet mortifère.

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