L'Expression

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Il a présidé une réunion du conseil des ministres, hier

Préoccupations citoyennes

Flambée des prix des produits de large consommation, sinistrose économique, bureaucratie et corruption. Autant de fléaux à combattre.

Le président Abdelmadjid Tebboune a présidé, hier, la réunion périodique du Conseil des ministres. Une réunion consacrée, notamment au suivi de la prise en charge des préoccupations des citoyens. Le débat est lancé. En juin 2020, le chef de l'Etat a réaffirmé la nécessité d'accorder du temps au gouvernement pour la prise en charge des préoccupations des citoyens.
«Le gouvernement mène, depuis près de 5 mois son action entravée par la pandémie de Covid-19 et il est nécessaire de lui accorder du temps pour qu'il puisse réaliser son programme», a déclaré le président Tebboune lors de son entrevue avec nombre de médias nationaux.
Le ton était donné, le temps aussi. Une année après l'élaboration par le gouvernement d'un plan d'action devant mettre en oeuvre les mesures pour prendre en charge les principales préoccupations et les différentes attentes des citoyens, notamment le volet social, force est de reconnaître que les citoyens attendent toujours un retour d'échos. Flambée des prix des produits de large consommation, sinistrose économique, bureaucratie, et corruption. Autant de fléaux à combattre. Des phénomènes négatifs qui ont empêché les structures publiques de prendre en charge les préoccupations des citoyens. Les secteurs du BTP, des transports et des services, principaux moteurs de l'emploi, peinent à reprendre leur souffle après des mois à l'agonie dus à la pandémie. Sur le plan financier, tous les indicateurs sont au rouge. Que demande le peuple? L'amélioration de la gestion du transport, du logement ou encore de l'alimentation en eau potable et du travail. Une attention particulières aux zones d'ombre en quête d'un filet de lumière. En somme, une amélioration des conditions de vie. Des demandes loin d'être surréalistes. Un simple rééquilibrage à la fois de la méthode- dans un sens plus démocratique- et de l'orientation- dans un sens plus social, à même de recouvrer la confiance entre gouvernant et gouverné. Juvénal n'est plus de ce monde. Et sa fameuse phrase «Panem et circenses (du pain et des jeux)!» n'est plus d'actualité. Bien sûr, on pourrait s'amuser à comparer les dérives antiques critiquées par Juvénal avec notre propre société... Colisée et la rue, même combat? Que nenni!
Pourtant, si tous les responsables, tous postes confondus, avaient bien saisi les revendications de la population lors des différentes marches, ils auraient compris que la rue ne demande pas de remplacer X par Y, ou par d'autres noms qui ont, semble-t-il d'après leur indécent calcul, le profil sociologique pouvant prétendre au poste de responsable. S'ils avaient bien tendu l'oreille, ils auraient compris que la préoccupation des citoyens est de débarrasser l'Algérie de tous les corrompus, débouchant sur des maux inacceptables, illustrés ces derniers temps par les incroyables affaires traitées par la justice. Des affaires qui démontrent une série de dysfonctionnements de nos institutions. Des responsables ayant confondu les fonds de l'État avec leur poche, en se sucrant sur le dos des contribuables. «Si nous ne gagnons pas les citoyens, d'autres le feront», soulignait, à juste titre, le médiateur de la République, Karim Younès, en affirmant que «l'objectif ultime reste l'édification d'une Nouvelle Algérie, où règneront la justice sociale et la citoyenneté véritable».

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